L’affaire est-elle liée à une éventuelle demande de soutien faite par l’Iran concernant son dossier nucléaire, à laquelle Tokyo n’aurait finalement pas répondue ? Voire des discussions sur une éventuelle implication de Westinghouse

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L’affaire est-elle liée à une éventuelle demande de soutien faite par l’Iran concernant son dossier nucléaire, à laquelle Tokyo n’aurait finalement pas répondue ? Voire des discussions sur une éventuelle implication de Westinghouse
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Pour rappel :
Le Japon va annuler son soutien au projet pétrolier avec l
Contrat pétrolier en Iran: Tokyo veut croire que les discussions continuent
TOKYO, 5 oct 2006 (AFP)
Le groupe pétrolier semi-public japonais Inpex a assuré jeudi qu’il gardait l’espoir de poursuivre les négociations en vue de conclure le méga-contrat pour l’exploitation des champs pétrolifères iraniens d’Azadegan, malgré l’annonce par Téhéran de l’échec des pourparlers.
« Notre position reste inchangée. Nous continuons à travailler en présumant que les négociations continuent encore », a déclaré un porte-parole d’Inpex.
Le président de la Compagnie nationale iranienne du Pétrole (NIOC), Gholam Hossein Nozari, avait affirmé mercredi à l’agence iranienne Fars que le Japon avait « échoué » à conclure ce contrat de deux milliards de dollars.
« Les pourparlers n’ont abouti à aucune conclusion », a déclaré M. Nozari, ajoutant que « les Japonais ont raté l’occasion » de participer au développement du site d’Azadegan, et qu’ils ne pourraient tout au plus prétendre désormais quà un rôle mineur dans le projet.
« Nous sommes au courant de ces informations de presse, mais nous n’avons entendu parler d’aucune décision officielle de l’Iran pour le moment », a assuré le porte-parole d’Inpex, sous le couvert de l’anonymat.
« Je crois qu’il s’agit d’une sorte de tactique de négociation de la part des Iraniens », a affirmé pour sa part le vice-ministre de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie, Takao Kitabata.
« C’est un projet dans lequel le Japon doit réussir. Et pour l’Iran, le Japon est un gigantesque marché pétrolier », a-t-il ajouté.
Selon la radio publique iranienne, la compagnie pétrolière National Iranian South Oil (NISOC) a reconnu que « les résultats des pourparlers avec les Japonais ne sont pas clairs ». Elle s’est dite capable de développer toute seule Azadegan, à condition qu’un financement soit trouvé.
L’Iran avait fixé à Inpex jusqu’à fin septembre pour engager les travaux de développement d’Azadegan. A défaut, les Iraniens avaient annoncé leur intention de confier les travaux à des compagnies nationales.
Ce contrat conclu en février 2004 mais jamais signé officiellement porte sur l’exploitation du gigantesque grand champ pétrolifère d’Azadegan, sans le sud de l’Iran, avec des réserves estimées au départ à 26 milliards de barils. Son développement devait en principe débuter en mars 2005.
Mais le Japon, qui importe d’Iran 15% du pétrole qu’il consomme, est tiraillé entre les besoins en énergie de sa gigantesque économie et les pressions de son allié américain.
Washington souhaite que Tokyo renonce au contrat d’Azadegan, afin d’isoler l’Iran en raison de son programme nucléaire controversé.
« L’attitude du Japon est ambiguë parce qu’il y a un risque que des sanctions soient imposées à l’Iran », ce qui remettrait en question la viabilité du projet Azadegan, explique Yoshihiko Inoo, analyste du secteur pétrolier à la maison de courtage Tokyo Comwealth.
Un autre analyste spécialisé dans le secteur de l’énergie, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a par ailleurs expliqué à l’AFP que de sérieux doutes ont surgi sur la qualité et la taille des réserves d’Azadegan, situées près de la frontière irakienne.
« On ne sait pas au juste combien de pétrole il y a là bas, et d’après le peu d’échantillons dont on dispose le pétrole y est de très mauvaise qualité. C’est un pétrole très lourd », a-t-il affirmé.
Le pétrole brut lourd est beaucoup plus difficile et cher à raffiner que le pétrole brut léger, et son impact sur l’environnement est plus élevé.
« Depuis le début, ce n’était pas une bonne affaire pour le Japon », soutient encore cet analyste, d’après qui « c’est le moment idéal pour le Japon d’arrêter la négociation au moyen d’une excuse telle que +nous sommes d’accord avec les Etats-Unis ».
cf relations Chine/iran
http://french.epochtimes.com/news/6-10-5/5034.html
Iran: le Japon se prépare à perdre la majeure partie du contrat d’Azadegan
TOKYO, 6 oct 2006 (AFP)
Le ministre japonais de l’Economie Akira Amari a implicitement admis vendredi que le Japon allait perdre la majeure partie de son contrat de 2 milliards de dollars conclu avec l’Iran pour développer les gigantesques champs pétrolifères d’Azadegan.
« Les négociations sur le cadre général du projet continuent mais des changements sont possibles », a reconnu le ministre devant les journalistes.
M. Amari était interrogé sur des informations selon lesquelles Téhéran a informé Tokyo que la part des Japonais dans le contrat ne serait finalement que de 10%, au lieu des 75% accordés en 2004.
La compagnie pétrolière semi-publique nippone Inpex, qui avait obtenu ce contrat, s’est refusée à tout commentaire.
Le président de la Compagnie nationale iranienne du Pétrole (NIOC), Gholam Hossein Nozari, avait pour sa part affirmé mercredi à l’agence iranienne Fars que le Japon avait « échoué » à obtenir le contrat.
L’Iran avait fixé à Inpex jusqu’à fin septembre pour engager les travaux de développement d’Azadegan.
A défaut, les Iraniens avaient annoncé leur intention de confier les travaux à des compagnies nationales.
Ce contrat conclu en février 2004 mais jamais signé officiellement porte sur l’exploitation du gigantesque grand champ pétrolifère d’Azadegan (sud de l’Iran), avec des réserves estimées au départ à 26 milliards de barils.
Son développement devait en principe commencer en mars 2005.
Mais le Japon, qui importe d’Iran 15% du pétrole qu’il consomme, est tiraillé entre les besoins en énergie de sa gigantesque économie et les pressions de son allié américain.
Washington souhaite que Tokyo renonce au contrat d’Azadegan, afin d’isoler l’Iran en raison de son programme nucléaire controversé.
Selon l’agence de presse japonaise Jiji, Tokyo a déjà officieusement informé il y a une semaine les Etats-Unis de son intention de se retirer financièrement du projet si l’Iran continue son programme d’enrichissement d’uranium.
Pour les analystes, l’attitude du Japon est ambiguë parce qu’il y a un risque que des sanctions soient imposées à l’Iran, ce qui remettrait en question la viabilité du projet Azadegan.
D’autres analystes expriment des doutes sur la qualité et la taille des réserves d’Azadegan, situées près de la frontière irakienne.
Enfin, certains considèrent que ce contrat « n’est pas une bonne affaire » pour le Japon qui saisirait le moment pour arrêter les négociations avec l’Iran.
IRAN / JAPON …
je t’aime moi non plus …
« Projet pétrolier Azadegan: l’Iran assure que le Japon peut revenir (Kyodo)
TOKYO, 7 oct 2006 (AFP)
L’Iran a assuré samedi le Japon qu’il pourrait retrouver ses parts, s’il le souhaitait, dans le projet de développement du gisement pétrolier d’Azadegan, un énorme contrat de deux milliards de dollars, selon l’agence de presse nippone Kyodo.
La compagnie pétrolière semi-publique japonaise nippone Inpex a annoncé vendredi qu’elle se désengageait financièrement du projet d’Azadegan, dans le sud de l’Iran. »
tout est donc lié pétrole contre nucléaire …
Et n’allez pas me dire que ce n’est pas le cas avec la France …. et South Pars
Iran : ce qui devait arriver … AREVA
les choses évoluent d’heure en heure 😉
je fais le point ce soir
TEHERAN, 8 oct 2006 (AFP) – Le ministre iranien du Pétrole, Kazem Vaziri Hamaneh, a précisé dimanche matin que finalement la part de la compagnie pétrolière semi-publique japonaise Inpex dans le projet iranien d’Azadegan avait été ramenée de 75% à 10%, a rapporté l’agence Mehr. La part d’Inpex « a été ramenée de 75% à 10% dans le projet de développement du gisement pétrolier d’Azadegan », a déclaré M. Vaziri Hamaneh. « La société iranienne Nico (partenaire d’Inpex) sera chargée des opérations », a-t-il ajouté.
On en reparle , je réunis les pieces du puzzle au + tot :
Reuters le 19/10/2006 09h23
Alliance Areva/Mitsubishi Heavy dans le nucléaire
TOKYO (Reuters) – Areva et Mitsubishi Heavy Industries annoncent une alliance pour la réalisation d’un réacteur nucléaire de troisième génération de 1.000 mégawatts et de nouveaux types de réacteurs nucléaires.Les deux groupes veulent coopérer dans l’approvisionnement, les services, le cycle combustible et d’autres domaines. Le partenariat entre le numéro un mondial du nucléaire civil, détenu par l’Etat français, et le numéro un japonais de la mécanique permettra d’abaisser les coûts de développement, d’achat de pièces, de conception et d’ingénierie. Les deux groupes s’allient pour développer des réacteurs à eau pressurisée, qui représentent environ 70% du marché mondial.Comme leurs concurrents, Areva et Mitsubishi Heavy tablent sur un accroissement de la demande pour le nucléaire, en particulier en Chine, en Inde et aux Etats-Unis, en raison de la hausse de la demande d’énergie et du coût élevé du pétrole.
Actuellement, la NIOC (National Iranian Oil Company) est à la recherche de nouveaux partenaires pour son projet de développement du gisement sud d
merci beaucoup,
Très intéressant
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car très certainement lié