La rencontre informelle de ce week end entre les 25 et la Russie aura-t-elle au final porté ses fruits ? Cela semble être le cas en tout cas pour la France puisque le géant gazier russe Gazprom envisage de conclure prochainement – notamment avec Gaz de France – des contrats de livraison pour le gaz qui sera transporté à travers le gazoduc Nord Stream, a indiqué lundi un responsable du groupe russe cité par l’agence Interfax.
Reste néanmoins, qu’au delà des livraisons d’hydrocarbures, GDF compte bel et bien intégrer le consortium russo-allemand chargé de construire le gazoduc sous la Baltique.
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Poutine: la sécurité du gazoduc nord-européen sera assurée par la Marine de guerre russe
25/10/2006 15:56 MOSCOU, 25 octobre – RIA Novosti. Les forces navales russes assureront la sécurité du gazoduc nord-européen, a déclaré mercredi le président Vladimir Poutine lors de sa ligne directe avec la population russe.
« C’est un projet grandiose, important pour l’économie de notre pays et pour celle de l’Europe occidentale toute entière. Nous profiterons évidemment des moyens de la Marine de guerre en vue de venir à bout des problèmes écologiques, économiques et techniques », a indiqué le chef de l’Etat russe.
D’après lui, les marins des forces navales connaissent mieux que quiconque l’évolution du fond de la Baltique depuis la Seconde Guerre mondiale.
« Personne d’autre ne dispose de tels moyens de contrôle, personne d’autre ne pourra mieux régler les problèmes de la sécurité écologique », a estimé le président russe.
« Il s’agit d’activités nouvelles et très utiles de la Marine de guerre, en l’occurrence, dans la mer Baltique », a expliqué M. Poutine.
VILNIUS, 13 juil 2007 (AFP) – 19:18
L’Allemagne dénonce les réactions « d’hystérie » sur le gazoduc germano-russe
Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier a appelé vendredi les pays est-européens à réagir avec moins « d’hystérie » dans la controverse sur le gazoduc germano-russe sous la Baltique.
Le ministre, en visite à Vilnius, a explosé quand un journaliste lui a demandé si lui et sa famille pourraient encore manger du poisson de la Baltique quand le gazoduc entrera en exploitation.
« On peut tout de même avoir (un débat) plus sérieux que par le passé sur des sujets de ce genre », a-t-il dit à la presse après une rencontre avec son homologue lituanien Petras Vaitiekunas.
« Une partie de l’hystérie en Europe s’est calmée. Je pense que nous pouvons maintenant aborder d’autres sujets de façon plus rationnelle », a-t-il ajouté.
M. Steinmeier a cité parmi ces sujets la sécurité d’approvisionnement en énergie de tous les pays membres de l’Union européenne dans les années à venir.
Pendant sa tournée de quatre jours à partir de mercredi en Lettonie, en Estonie et en Lituanie, le ministre s’est efforcé de calmer les inquiétudes sur l’impact du gazoduc sur l’environnement.
Il a assuré que le projet est réalisé en conformité avec les règles écologiques très strictes de l’UE, et annoncé la participation d’une délégation allemande à une conférence internationale sur l’énergie en Lituanie en octobre.
Le gazoduc nord-européen sous la Baltique, dont la construction a débuté en décembre 2005, appartient à un consortium contrôlé à 51% par Gazprom, 24,5% par BASF et 24,5% par E.ON. Sa première tranche doit être opérationnelle en juillet 2010.
Le projet a déclenché la fureur de la Pologne et des pays baltes qui voient d’un mauvais oeil ce contournement de leurs territoires. Ces pays estiment qu’il met en danger leur sécurité énergétique et présente des risques pour l’environnement. Ils ont accusé l’Allemagne de manque de solidarité européenne.