Iran:le budget intègre la chute du pétrole, contre l’Arabie ?

Petrodollar_warfare_1 Comme pour contrer une éventuelle manoeuvre américaine voire même saoudienne dont le but serait de le déstabiliser, l’Iran affiche vouloir préparer un budget  » alternatif » pour faire face à toute action hostile.

Sous entendu, nous allons d’ores et déjà tablé sur un prix du baril à la baisse afin que toute tentative visant à nous affaiblir via réduction de la manne pétrolière soit veine.

Reste néanmoins que le Président iranien Ahmadinejad va avoir du mal à boucler son budget. Alors qu’il doit faire face à de nombreuses critiques lui reprochant son incapacité à juguler une inflation galopante, il a d’ores et déjà dû demander une rallonge à la mi-décembre.

L’Iran prépare un budget alternatif qu’il mettra en

Un commentaire

  1. l’Iran est aujourd’hui le seul pays producteur pour lequel les variations du cours du baril n’ont AUCUNE importance ! la raison en est simple : l’Iran vend depuis des lustres son pétrole à des prix fixes très inférieurs à celui du marché à de grandes companies occidentales (contrats buyback) pour se ménager les appuis diplomatiques indispensables à la survie du régime. Cette politique inconsidérée explique qu’à l’inverse de la Russie ou de l’Algérie, les caisses de l’Etat soient vides aujourd’hui. D’autant que les mollah ont un « train de vie » élevé puisqu’ils financent lourdement leurs amis des Etats périphériques… La raison première de la crise budgétaire iranienne n’a donc rien à voir avec une baisse du baril. La baisse des cours accroît le problème à la marge mais n’est pas le facteur décisif.
    De fait, l’offensive actuelle de l’Arabie saoudite contre l’Iran ne repose pas sur une baisse des cours. Les Saoudiens ont compris qu’il était beaucoup plus efficace 1/ de « recadrer » la diplomatie française concernant son soutien démesuré envers l’Iran (voir la récente visite à Paris) 2/ de jouer la carte de l’unité des pays sunnites de la région contre Téhéran 3/ de soutenir plus activement l’étranglement financier décrété par Washington et soutenu par la plupart des grandes banques internationales.

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