Rafales de Dassault : le Koweit avant le Brésil ?

Rafale7 Alors que l’on tablait sur le Brésil , c’est peut-être le Koweit qui aura « l’honneur » d’être le premier client ferme des rafales de Dassault.

Le ministre koweïtien de la défense et premier vice-premier ministre a en effet affirmé mercredi que son pays serait « fier » de disposer de tels appareils dans ses armées.

Rappelons qu’à l’heure qu’il est – et malgré des efforts répétés de Dassault et des gouvernements français successifs – le rafale n’a pas encore réussi à percer à l’exportation.

Certes le ministre de la défense du Brésil a confirmé mi-septembre la préférence de son pays pour l’avion de combat de Dassault, compte-tenu du transfert de technologie proposé par la France, mais rien n’est fait …

En ce qui concerne le Koweit, Nicolas Sarkozy avait déclaré en février dernier que Paris et Koweit City étaient en cours de négociation, l’objet de la transaction portant sur l’acquisition de bâtiments de guerre et une commande de 14 à 28 Rafale.

Mias en avril dernier, des sources koweïtiennes affirmaient que la France avait officiellement reçu du Koweit sa décision de ne pas retenir le Rafale pour renforcer son armée de l’air, la transaction concernant à cette date l’acquisition de 12 chasseurs. Les media laissaient alors entendre que le JAS 39 Gripen de Saab avait toutes les chances de remporter le marché.

(2 commentaires)

  1. En effet, la seule chose qui brider le marché aéronautique militaire était une première vente de Rafale. Les émiratis se font attendre, les koweitiens pourraient leur passer sous le nez. Le Brésil va officialiser son choix demain, il faut espérer que ce sera le Rafale.
    Toute cette affaire remonte à la vente d’Eurofighter à l’Arabie Saoudite. Privant les français de ce marché, toute les attentions se reportent sur les pays alentours : Quatar, Barhein, Oman, E.A.U., Koweit et un peu plus loin : Maroc, Algérie et Lybie. Il suffira d’une première vente pour entraîner les autres par effet domino.
    C’est déjà ce qui se produit avec le Koweit. La tournée du Président Sarkozy n’y est pas étrangère, les partenariats de défense non plus, la base aux émirats non plus, l’école de St Cyr non et le comportement de l’Iran non plus.
    L’enjeu ? Le cumul de ces ventes en nombre de machine, on devrai dépasser les 200, autant qu’en nombre de marchés remportés (5 au minimum) devrait placer la France sur une dynamique qu’aucun de ses concurrents, mis à part le F16 peut être, n’aura. Et n’aura jamais.
    Et l’enjeu stratégique, in fine, est le marché du siècle en Inde pour 126 machines dont 36 produite dans le pays vendeur. La vente au Brésil donne des sueurs froides au Russe qui ne peuvent expliquer publiquement pourquoi ils n’ont pas été retenu dans le trio final qui sera départagé demain. Le suédois acculés à brader le Gripen pourrait se prendre la claque définitive avec le Brésil, après que le Koweit ait rejeter l’intention initiale de se fournir en Gripen. Et l’Eurofighter… Pas de nouvelle, bonne nouvelle, aucun des pays qui le constituent semble y croire, ils se sont tous empressés de tenter d’acquérir le F35 en lieu et place d’une partie des commandes de l’Eurofighter.
    Les ventes au moyen-orient couplé à la vente brésilienne vont faire bougé de façon radicale les choses.
    Le Rafale va trouver ses premières ventes et partira armée pour les plus coriaces : Suisse, Pays-Bas, Norvège, Danemark, Grèce, Argentine, Pérou, Algérie et Royaume-Uni…

  2. rien n’est fait au Brésil ou cela sent le roussi…because offres demesurées financieres +transfert venant de Suede+…Washington Inc…
    resultat: choix repoussé à novembre
    Actuellement, au Brésil tout repose sur le politique -Lula,le reste ne suit pas…
    Reste à Dassault et France SA à se bouger au plus vite.
    Merci

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