Superbe décryptage merci !
On va vers une récession cette année, mais je ne sais vraiment pas quelle forme ça va prendre au niveau financier : une forte chute boursière, ou un lent retournement ?!?
Enfin c’est ce qu’indique certains indicateurs, mais la plupart des prévisions officielles sont optimistes donc…
J’avais oublié : superbe photo !!!!
Cette hausse des taux anticipe t elle une baisse du marché de l’immobollier?
immobillier, pardon
Et si on ramenait la parité $/
@ Marwan: elle anticipe une mauvaise situation économique qui pourrait, voir qui devrait entraîner une baisse de l’immobilier, en effet.
@ Francis: l’Euro a un gros problème : l’argent des différentes aides de l’état aux particuliers (chômage, etc etc) font que notre monnaie unique ne correspond pas à grand chose !
Excellente la photo de Jean claude Trichet!
Entretien avec un vampire?
Une baisse des taux de la Fed d’ici l’été jugée peu probable
CHICAGO (Reuters) – Les professionnels de Wall Street s’attendent à ce que la banque centrale américaine laisse ses taux directeurs inchangés pendant encore un certain temps, mais s’accordent à penser que la prochaine modification du loyer de l’argent ira dans le sens d’une baisse, selon une enquête Reuters.
Sur les 19 négociants en valeurs du Trésor interrogés vendredi après la publication des chiffres américains de l’emploi, qui ont traduit une relative vigueur du marché du travail sur les trois derniers mois, 11 ont répondu que la Fed baissera ses taux cette année, mais seul un professionnel envisage cette mesure au mois de mai.
Tous anticipent en revanche un nouveau statu quo monétaire de la part de la banque centrale américaine lors de la prochaine réunion de son FOMC, les 20 et 21 mars.
La statistique de l’emploi de vendredi, vigoureuse sur trois mois mais mois bonne que prévu pour le seul mois de février, a finalement tempéré les anticipations d’une baisse rapide des taux d’intérêt aux
Chine: hausse des taux d’intérêt de 0,27 point de pourcentage
La Banque centrale de Chine a annoncé samedi une hausse des taux d’intérêt de base de 0,27 point de pourcentage à partir de dimanche, afin de contenir la croissance de son économie.
Dans un communiqué sur son site internet, l’institution précise que les taux d’intérêt sur les prêts à un an passeront ainsi à 6,39% et les taux sur les dépôts à 2,79%.
Cet ajustement, affirme la Banque, sera favorable à « une croissance raisonnable des prêts à crédit, à la stabilité des prix » et permettra de renforcer « l’équilibre de l’économie ».
Cette hausse intervient à un moment où les autorités ont reconnu que la croissance du crédit et de la liquidité s’était à nouveau accélérée, mais aussi après la publication des chiffres de l’inflation, se rapprochant du seuil qu’elles se sont fixées (3%), avec un indice des prix à la consommation en hausse de 2,7% en février.
Ces chiffres de l’inflation annoncés mercredi avaient renforcé dans leurs convictions les économistes qui s’attendaient depuis plusieurs semaines à une nouvelle hausse des taux d’intérêt, au vu notamment de l’augmentation de la masse monétaire.
Certains soulignaient que les autorités devraient prendre une telle mesure notamment pour éviter que l’accélération de l’inflation n’entraîne un intérêt négatif pour les comptes de dépôts, si le taux de ces derniers n’était pas relevé.
Il s’agit de la troisième hausse depuis avril 2006. La deuxième, en août, avait été décidée dans l’espoir d’enrayer l’explosion des investissements qui avait porté la croissance à près de 11% au premier semestre.
Le taux sur les prêts à un an avait alors été relevé de O,27 point de pourcentage à 6,12%, le taux des dépôts à un an passant à 2,52%.
Mais pour empêcher une surchauffe de l’économie, les autorités ont surtout ces derniers mois privilégié le relèvement du taux de réserves obligatoires en yuans des banques.
Depuis juin, elles ont procédé à cinq hausses de ce taux dans le but de ralentir la croissance du crédit et, par ricochet, celle des investissements.
L’euro dépasse 1,35 dollar pour la première fois depuis plus de deux ans
L’euro a franchi jeudi le seuil de 1,35 dollar pour la première fois depuis janvier 2005, alors que l’écart de taux d’intérêt entre zone euro et Etats-Unis devrait de nouveau se resserrer en juin, sur fond de ralentissement économique américain.
La devise européenne a grimpé jusqu’à 1,3503 dollar vers 14H40 GMT, un niveau qu’elle n’avait plus atteint depuis le 3 janvier 2005.
Vers 21H00 GMT, un euro valait 1,3480 dollar. L’euro a pris 11,5% au dollar sur les douze derniers mois, et 2,8% depuis un mois.
Sa dernière poussée est survenue peu après la conférence de presse du président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet à Francfort, au cours de laquelle il a ouvert la voie à un resserrement monétaire en juin, qui porterait le principal taux d’intérêt directeur de la banque centrale à 4%, contre 3,75% aujourd’hui.
Je ne dirais rien « qui pourrait avoir pour intention de changer les attentes des marchés pour un mois ou deux », a-t-il déclaré après le maintien par la BCE de son taux d’intérêt directeur à 3,75%.
Ceci revient à confirmer le scénario de hausse des taux à 4% en juin, largement attendu par le marché.
« La plupart des investisseurs s’attendaient déjà à une hausse des taux en juin, mais la confirmation (de M. Trichet) a pu servir de prétexte » à acheter de l’euro, a expliqué Audrey Childe-Freeman, économiste à la CIBC.
« Le fait que la BCE signale aussi clairement son intention de relever les taux encore une fois laisse penser qu’il y a même une chance de les voir augmenter encore (au-delà de 4%, ndlr) après juin », a estimé Jonathan Loynes, de Capital Economics.
Avec des taux à 4%, le différentiel de taux d’intérêt avec les Etats-Unis, où le taux directeur est de 5,25%, va de nouveau se rétrécir au profit de l’euro.
Mercredi soir, les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont cependant montré qu’elle n’était pas disposée à baisser ses taux à court terme, tant les pressions inflationnistes demeurent coriaces.
Mais ce relatif optimisme de la banque centrale américaine, dont son président Ben Bernanke avait donné un exemple fin mars en maintenant que l’économie des Etats-Unis devrait « continuer de croître à un rythme modéré dans les trimestres à venir », ne masque pas les obstacles qu’affronte la croissance américaine. Il s’agit, au premier chef, d’un net ralentissement de l’immobilier depuis 2006, dangereux pour la consommation des ménages.
« Les inquiétudes grandissent quant aux perspectives économiques américaines, alors qu’au contraire les indicateurs économiques sont bons en zone euro », a souligné Audrey Childe-Freeman, de la CIBC.
Ce nouveau pic de l’euro ne manquera pas d’inquiéter les industriels exportateurs de la zone euro, qui craignent de voir la compétitivité de leurs produits entamée.
Il suscitera peut-être également des commentaires du côté de la classe politique française, en pleine campagne présidentielle. Depuis novembre dernier, les critiques contre l’euro « fort » se succèdent en France, où certains appellent la BCE à prendre du recul par rapport à son objectif de stabilité des prix, pour prendre en compte les problèmes de croissance.
Le problème est d’autant plus épineux que la devise européenne a aussi atteint jeudi des records historiques contre le yen, à 160,85 yens, et le franc suisse, à 1,6456 franc. http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=4085249
La masse monétaire atteint son plus haut depuis 24 ans
Observée de près par la Banque centrale européenne (BCE), l’agrégat de masse monétaire M3 a augmenté plus que prévu en mars, de 10,9%. La BCE s’apprête à un nouveau tour de vis de son taux directeur en juin, à 4%. Les crédits au secteur privé et les prêts immobiliers sont en hausse modérée. L’inflation a reculé à 1,8% dans la zone euro en avril.
Dans ses discours, Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), évoque toujours la masse monétaire comme une source d’inquiétude majeure. Et pour cause: attendue en hausse de 9,8% en mars après 10% en février, la masse monétaire M3 de la zone euro a augmenté plus fortement que prévu le mois dernier à 10,9% sur un an, un plus haut depuis 24 ans. http://www.latribune.fr/info/La-masse-monetaire-atteint-son-plus-haut-depuis-24-ans-~-IDFDDC95155BEE39A8C12572CD002DE75B-$Db=Tribune/Articles.nsf-$Channel=Economie-$SubChannel=International
La BCE pourrait porter ses taux à 4,25% d’ici septembre
Une hausse des taux dans la zone euro la semaine prochaine est pratiquement acquise et il est vraisemblable que la Banque centrale européenne relèvera ses taux directeurs une fois de plus en septembre pour contrer une probable accélération de l’inflation.
Les 83 économistes interrogés par Reuters du 25 au 30 mai affirment que la BCE relèvera de 25 points de base à 4,0% son taux de refinancement à l’issue de sa réunion du 6 juin et 57 d’entre eux anticipent une récidive en septembre.
L’enquête Reuters de la semaine passée donnait 46 économistes sur 79 projetant un taux refi de 4,25% en septembre. La dernière enquête est plus proche des marchés financiers qui eux intègrent totalement un taux de 4,25% d’ici la fin de l’année.
Les économistes pensent aussi que la BCE relèvera ses projections de croissance et d’inflation pour cette année par rapport à ses prévisions de mars, un élément qui va à l’appui d’un resserrement monétaire.
La majorité d’entre eux prévoient une pause une fois les taux portés à 4,25%, pause qui durerait tout au long de l’année 2008.
« Une hausse des taux en juin a été nettement signalée », commente Klaus Baader (Merrill Lynch). « L’économie continue de croître à un rythme conforme voire supérieur au potentiel et les pressions inflationnistes de fond semblent s’intensifier ».
Baader estime à 80% la probabilité de voir les taux atteindre 4,25% voire plus cette année, alors que la probabilité médiane de l’enquête est de 75%, contre 60% le mois dernier.
Soixante-six de ces 83 économistes anticipent un taux refi de 4,25%, voire plus, d’ici la fin de l’année, les 17 autres jugeant qu’il ne dépassera pas 4,0% cette année.
CROISSANTE ET INFLATION EN HAUSSE
La fermeté de l’euro – il s’est apprécié de près de 4% face au dollar ces quatre derniers mois – ne semble pas avoir beaucoup d’incidences sur la croissance. La monnaie unique est également proche de records contre le yen.
Axel Weber, membre du Conseil des Gouverneurs de la BCE, déclarait, dans des propos publiés mardi, que la BCE était prête à déplacer les taux d’intérêt en territoire restrictif si cela s’imposait pour contrôler l’inflation. De l’avis des économistes, 4,0% est un niveau qui se trouve dans le milieu d’une marge neutre, zone où les taux n’entravent ni ne stimulent la croissance.
On peut s’attendre à ce que la banque centrale, se rapprochant du point culminant de son cycle de resserrement monétaire, se montre moins incisive lors de sa conférence de presse la semaine prochaine. Elle devrait notamment éviter d’employer la formule « grande vigilance » qui signale toujours une hausse des taux pour le mois suivant.
Quant aux prévisions économiques de l’Eurosystème, les économistes pensent que la BCE relèvera sa projection de croissance cette année, actuellement de 2,1-2,9%, mais qu’elle ne modifiera pas celle de 2008, qui est de 1,9-2,9%.
La BCE relèverait aussi sa prévision d’inflation cette année, qu’elle anticipait en mars à 1,5-2,1%, mais là encore laisserait inchangée celle de 2008 (1,4-2,6%).
« Les chiffres sont en hausse un peu partout, donc le risque est vraiment celui d’une révision à la hausse du profil de PIB, au moins pour cette année », dit Rainer Guntermann (Dresdner Kleinwort).
Cette accélération de la croissance cette année alimentera l’inflation en 2008, amenant la BCE à relever son taux d’intervention à 4,5% au deuxième trimestre, ajoute Guntermann. Cette tension inflationniste serait nourrie à la fois par les salaires et par les prix pétroliers. http://www.lepoint.fr/content/economie/article?id=185373
Superbe décryptage merci !
On va vers une récession cette année, mais je ne sais vraiment pas quelle forme ça va prendre au niveau financier : une forte chute boursière, ou un lent retournement ?!?
Enfin c’est ce qu’indique certains indicateurs, mais la plupart des prévisions officielles sont optimistes donc…
J’avais oublié : superbe photo !!!!
Cette hausse des taux anticipe t elle une baisse du marché de l’immobollier?
immobillier, pardon
Et si on ramenait la parité $/
@ Marwan: elle anticipe une mauvaise situation économique qui pourrait, voir qui devrait entraîner une baisse de l’immobilier, en effet.
@ Francis: l’Euro a un gros problème : l’argent des différentes aides de l’état aux particuliers (chômage, etc etc) font que notre monnaie unique ne correspond pas à grand chose !
Excellente la photo de Jean claude Trichet!
Entretien avec un vampire?
Une baisse des taux de la Fed d’ici l’été jugée peu probable
CHICAGO (Reuters) – Les professionnels de Wall Street s’attendent à ce que la banque centrale américaine laisse ses taux directeurs inchangés pendant encore un certain temps, mais s’accordent à penser que la prochaine modification du loyer de l’argent ira dans le sens d’une baisse, selon une enquête Reuters.
Sur les 19 négociants en valeurs du Trésor interrogés vendredi après la publication des chiffres américains de l’emploi, qui ont traduit une relative vigueur du marché du travail sur les trois derniers mois, 11 ont répondu que la Fed baissera ses taux cette année, mais seul un professionnel envisage cette mesure au mois de mai.
Tous anticipent en revanche un nouveau statu quo monétaire de la part de la banque centrale américaine lors de la prochaine réunion de son FOMC, les 20 et 21 mars.
La statistique de l’emploi de vendredi, vigoureuse sur trois mois mais mois bonne que prévu pour le seul mois de février, a finalement tempéré les anticipations d’une baisse rapide des taux d’intérêt aux
Chine: hausse des taux d’intérêt de 0,27 point de pourcentage
La Banque centrale de Chine a annoncé samedi une hausse des taux d’intérêt de base de 0,27 point de pourcentage à partir de dimanche, afin de contenir la croissance de son économie.
Dans un communiqué sur son site internet, l’institution précise que les taux d’intérêt sur les prêts à un an passeront ainsi à 6,39% et les taux sur les dépôts à 2,79%.
Cet ajustement, affirme la Banque, sera favorable à « une croissance raisonnable des prêts à crédit, à la stabilité des prix » et permettra de renforcer « l’équilibre de l’économie ».
Cette hausse intervient à un moment où les autorités ont reconnu que la croissance du crédit et de la liquidité s’était à nouveau accélérée, mais aussi après la publication des chiffres de l’inflation, se rapprochant du seuil qu’elles se sont fixées (3%), avec un indice des prix à la consommation en hausse de 2,7% en février.
Ces chiffres de l’inflation annoncés mercredi avaient renforcé dans leurs convictions les économistes qui s’attendaient depuis plusieurs semaines à une nouvelle hausse des taux d’intérêt, au vu notamment de l’augmentation de la masse monétaire.
Certains soulignaient que les autorités devraient prendre une telle mesure notamment pour éviter que l’accélération de l’inflation n’entraîne un intérêt négatif pour les comptes de dépôts, si le taux de ces derniers n’était pas relevé.
Il s’agit de la troisième hausse depuis avril 2006. La deuxième, en août, avait été décidée dans l’espoir d’enrayer l’explosion des investissements qui avait porté la croissance à près de 11% au premier semestre.
Le taux sur les prêts à un an avait alors été relevé de O,27 point de pourcentage à 6,12%, le taux des dépôts à un an passant à 2,52%.
Mais pour empêcher une surchauffe de l’économie, les autorités ont surtout ces derniers mois privilégié le relèvement du taux de réserves obligatoires en yuans des banques.
Depuis juin, elles ont procédé à cinq hausses de ce taux dans le but de ralentir la croissance du crédit et, par ricochet, celle des investissements.
L’euro dépasse 1,35 dollar pour la première fois depuis plus de deux ans
L’euro a franchi jeudi le seuil de 1,35 dollar pour la première fois depuis janvier 2005, alors que l’écart de taux d’intérêt entre zone euro et Etats-Unis devrait de nouveau se resserrer en juin, sur fond de ralentissement économique américain.
La devise européenne a grimpé jusqu’à 1,3503 dollar vers 14H40 GMT, un niveau qu’elle n’avait plus atteint depuis le 3 janvier 2005.
Vers 21H00 GMT, un euro valait 1,3480 dollar. L’euro a pris 11,5% au dollar sur les douze derniers mois, et 2,8% depuis un mois.
Sa dernière poussée est survenue peu après la conférence de presse du président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet à Francfort, au cours de laquelle il a ouvert la voie à un resserrement monétaire en juin, qui porterait le principal taux d’intérêt directeur de la banque centrale à 4%, contre 3,75% aujourd’hui.
Je ne dirais rien « qui pourrait avoir pour intention de changer les attentes des marchés pour un mois ou deux », a-t-il déclaré après le maintien par la BCE de son taux d’intérêt directeur à 3,75%.
Ceci revient à confirmer le scénario de hausse des taux à 4% en juin, largement attendu par le marché.
« La plupart des investisseurs s’attendaient déjà à une hausse des taux en juin, mais la confirmation (de M. Trichet) a pu servir de prétexte » à acheter de l’euro, a expliqué Audrey Childe-Freeman, économiste à la CIBC.
« Le fait que la BCE signale aussi clairement son intention de relever les taux encore une fois laisse penser qu’il y a même une chance de les voir augmenter encore (au-delà de 4%, ndlr) après juin », a estimé Jonathan Loynes, de Capital Economics.
Avec des taux à 4%, le différentiel de taux d’intérêt avec les Etats-Unis, où le taux directeur est de 5,25%, va de nouveau se rétrécir au profit de l’euro.
Mercredi soir, les minutes de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed) ont cependant montré qu’elle n’était pas disposée à baisser ses taux à court terme, tant les pressions inflationnistes demeurent coriaces.
Mais ce relatif optimisme de la banque centrale américaine, dont son président Ben Bernanke avait donné un exemple fin mars en maintenant que l’économie des Etats-Unis devrait « continuer de croître à un rythme modéré dans les trimestres à venir », ne masque pas les obstacles qu’affronte la croissance américaine. Il s’agit, au premier chef, d’un net ralentissement de l’immobilier depuis 2006, dangereux pour la consommation des ménages.
« Les inquiétudes grandissent quant aux perspectives économiques américaines, alors qu’au contraire les indicateurs économiques sont bons en zone euro », a souligné Audrey Childe-Freeman, de la CIBC.
Ce nouveau pic de l’euro ne manquera pas d’inquiéter les industriels exportateurs de la zone euro, qui craignent de voir la compétitivité de leurs produits entamée.
Il suscitera peut-être également des commentaires du côté de la classe politique française, en pleine campagne présidentielle. Depuis novembre dernier, les critiques contre l’euro « fort » se succèdent en France, où certains appellent la BCE à prendre du recul par rapport à son objectif de stabilité des prix, pour prendre en compte les problèmes de croissance.
Le problème est d’autant plus épineux que la devise européenne a aussi atteint jeudi des records historiques contre le yen, à 160,85 yens, et le franc suisse, à 1,6456 franc.
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=4085249
La masse monétaire atteint son plus haut depuis 24 ans
Observée de près par la Banque centrale européenne (BCE), l’agrégat de masse monétaire M3 a augmenté plus que prévu en mars, de 10,9%. La BCE s’apprête à un nouveau tour de vis de son taux directeur en juin, à 4%. Les crédits au secteur privé et les prêts immobiliers sont en hausse modérée. L’inflation a reculé à 1,8% dans la zone euro en avril.
Dans ses discours, Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne (BCE), évoque toujours la masse monétaire comme une source d’inquiétude majeure. Et pour cause: attendue en hausse de 9,8% en mars après 10% en février, la masse monétaire M3 de la zone euro a augmenté plus fortement que prévu le mois dernier à 10,9% sur un an, un plus haut depuis 24 ans.
http://www.latribune.fr/info/La-masse-monetaire-atteint-son-plus-haut-depuis-24-ans-~-IDFDDC95155BEE39A8C12572CD002DE75B-$Db=Tribune/Articles.nsf-$Channel=Economie-$SubChannel=International
La BCE pourrait porter ses taux à 4,25% d’ici septembre
Une hausse des taux dans la zone euro la semaine prochaine est pratiquement acquise et il est vraisemblable que la Banque centrale européenne relèvera ses taux directeurs une fois de plus en septembre pour contrer une probable accélération de l’inflation.
Les 83 économistes interrogés par Reuters du 25 au 30 mai affirment que la BCE relèvera de 25 points de base à 4,0% son taux de refinancement à l’issue de sa réunion du 6 juin et 57 d’entre eux anticipent une récidive en septembre.
L’enquête Reuters de la semaine passée donnait 46 économistes sur 79 projetant un taux refi de 4,25% en septembre. La dernière enquête est plus proche des marchés financiers qui eux intègrent totalement un taux de 4,25% d’ici la fin de l’année.
Les économistes pensent aussi que la BCE relèvera ses projections de croissance et d’inflation pour cette année par rapport à ses prévisions de mars, un élément qui va à l’appui d’un resserrement monétaire.
La majorité d’entre eux prévoient une pause une fois les taux portés à 4,25%, pause qui durerait tout au long de l’année 2008.
« Une hausse des taux en juin a été nettement signalée », commente Klaus Baader (Merrill Lynch). « L’économie continue de croître à un rythme conforme voire supérieur au potentiel et les pressions inflationnistes de fond semblent s’intensifier ».
Baader estime à 80% la probabilité de voir les taux atteindre 4,25% voire plus cette année, alors que la probabilité médiane de l’enquête est de 75%, contre 60% le mois dernier.
Soixante-six de ces 83 économistes anticipent un taux refi de 4,25%, voire plus, d’ici la fin de l’année, les 17 autres jugeant qu’il ne dépassera pas 4,0% cette année.
CROISSANTE ET INFLATION EN HAUSSE
La fermeté de l’euro – il s’est apprécié de près de 4% face au dollar ces quatre derniers mois – ne semble pas avoir beaucoup d’incidences sur la croissance. La monnaie unique est également proche de records contre le yen.
Axel Weber, membre du Conseil des Gouverneurs de la BCE, déclarait, dans des propos publiés mardi, que la BCE était prête à déplacer les taux d’intérêt en territoire restrictif si cela s’imposait pour contrôler l’inflation. De l’avis des économistes, 4,0% est un niveau qui se trouve dans le milieu d’une marge neutre, zone où les taux n’entravent ni ne stimulent la croissance.
On peut s’attendre à ce que la banque centrale, se rapprochant du point culminant de son cycle de resserrement monétaire, se montre moins incisive lors de sa conférence de presse la semaine prochaine. Elle devrait notamment éviter d’employer la formule « grande vigilance » qui signale toujours une hausse des taux pour le mois suivant.
Quant aux prévisions économiques de l’Eurosystème, les économistes pensent que la BCE relèvera sa projection de croissance cette année, actuellement de 2,1-2,9%, mais qu’elle ne modifiera pas celle de 2008, qui est de 1,9-2,9%.
La BCE relèverait aussi sa prévision d’inflation cette année, qu’elle anticipait en mars à 1,5-2,1%, mais là encore laisserait inchangée celle de 2008 (1,4-2,6%).
« Les chiffres sont en hausse un peu partout, donc le risque est vraiment celui d’une révision à la hausse du profil de PIB, au moins pour cette année », dit Rainer Guntermann (Dresdner Kleinwort).
Cette accélération de la croissance cette année alimentera l’inflation en 2008, amenant la BCE à relever son taux d’intervention à 4,5% au deuxième trimestre, ajoute Guntermann. Cette tension inflationniste serait nourrie à la fois par les salaires et par les prix pétroliers.
http://www.lepoint.fr/content/economie/article?id=185373