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  1. Jeb Bush pour la suppression des taxes à l’importation d’éthanol brésilien
    SAO PAULO (Brésil) – L’ancien gouverneur de Floride Jeb Bush a estimé lundi à Sao Paulo que l’imposition de droits de douane sur les importations d’éthanol brésilien aux Etats-Unis était contraire au bon sens.
    « Nous taxons une source d’énergie renouvelable, cela défie la logique », a déclaré lors d’une conférence à Sao Paulo Jeb Bush qui copréside la Commission interaméricaine de l’éthanol (CIE).
    Le Brésil et les Etats-Unis, les deux principaux producteurs mondiaux de cette ressource énergétique, ont récemment conclu un accord de partenariat pour encourager le développement de l’éthanol et sa production notamment dans les pays d’Amérique centrale.
    Mais Washington refuse de toucher au tarif douanier de 54 cents par gallon frappant les importations d’alcool de canne à sucre brésilien, en vigueur aux Etats-Unis jusqu’en 2009.
    Le frère du président américain George W. Bush a rappelé que le gouvernement américain s’était fixé pour objectif de remplacer 35 milliards de gallons (133 milliards de litres) d’essence par des carburants renouvelables d’ici 2017.
    « La seule façon d’atteindre cet objectif très ambitieux est de créer un véritable marché de l’éthanol, que ce soit par l’augmentation des énergies renouvelables (produites) à l’intérieur des Etats-Unis ou par une hausse importante (des importations) d’une grande variété de ressources, en particulier du Brésil », a-t-il estimé.
    « Il faut éliminer les tarifs douaniers » à l’importation, a poursuivi Jeb Bush, tout en soulignant que le réseau de distribution d’éthanol était encore très balbutiant aux Etats-Unis.
    Au Brésil, en revanche, plus de 3 millions de véhicules équipés de moteurs « flex-fuel » peuvent faire le plein d’éthanol ou d’essence.
    L’ancien ministre brésilien de l’Agriculture Roberto Rodrigues a de son côté souligné que « le Brésil n’a pas suffisamment d’éthanol pour inonder les Etats-Unis ». Il a suggéré que le produit de ces droits de douane soit affecté à la recherche sur l’éthanol et le biodiesel.
    Sur les deux dernières années ces droits de douane sur l’éthanol brésilien ont rapporté quelque 250 millions de dollars aux Etats-Unis, soit « cinq fois le budget de la recherche sur l’agro-énergie » au Brésil, a relevé M. Rodrigues.

  2. Le Venezuela entamera en juin la construction d’une raffinerie au Nicaragua
    MANAGUA – Le Venezuela entamera en juin la construction d’une raffinerie au Nicaragua, un investissement de 2,6 milliards de dollars, a annoncé lundi le président de la compagnie publique Petroleos de Nicaragua (Petronic), Francisco Lopez.
    La raffinerie « sera construite dans la municipalité de Nagarote », 100 km à l’ouest de Managua et la première pierre sera posée par le président vénézuélien Hugo Chavez lors de sa prochaine visite au Nicaragua, a-t-il déclaré à une chaîne de la télévision nicaraguayenne.
    La capacité de raffinage prévue est de 150.000 barils par jour d’ici trois ou quatre ans.
    Un oléoduc offrira une sortie vers l’océan Pacifique pour les produits raffinés.
    Le patron de Petronic a précisé que la raffinerie serait capable de répondre à la demande nationale en pétrole et d’alimenter d’autres pays d’Amérique centrale, « du Panama jusqu’au Guatemala », qualifiant ce projet de « sans égal dans la région ».
    M. Chavez avait annoncé en mars qu’il financerait la construction de la raffinerie, en pleine tournée du président américain George W. Bush en Amérique latine.
    La raffinerie nicaraguayenne vient concurrencer un autre projet de raffinerie en Amérique centrale, impulsé par le Mexique, mais qui peine à se concrétiser.
    Le président sandiniste du Nicaragua Daniel Ortega, revenu au pouvoir en janvier, a aussitôt adhéré à L’Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA), espace économique du bloc socialiste en Amérique latine, lancé par le Venezuela et Cuba, auquel s’est joint la Bolivie en 2006.
    Le Venezuela et le Nicaragua avait déjà conclu un accord prévoyant la fourniture de pétrole à un prix inférieur à celui en vigueur sur le marché international et avec des facilités de paiement.
    AFP / 17 avril 2007

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