C’est bien connu, dans ce bas monde, le malheur des uns fait souvent le bonheur des autres. Il est en ainsi entre dollar et pétrole.
Le prix du baril a en effet cloturé en hausse mercredi à New York, le swing observé durant la journée cédant la place à un regain des investisseurs pour les matières premières, ce dernier étant dû à un accès de faiblesse du billet vert.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en septembre a ainsi fini à 71,97 dollars, en hausse de 55 cents par rapport à son cours de clôture de mardi.
Alors qu’une tendance baissière avait pu être observée durant la journée, la fin des échanges a été marquée par une reprise.
Un phénomène que les analystes considèrent comme le résultat d’une cassure de seuil de résistance du dollar, un tel contexte poussant les investisseurs vers les matières premières.
Si un affaiblissement du billet vert rend l’or noir plus attractif pour les acheteurs munis d’autres devises, il incite les investisseurs à effectuer des placements dans le secteur des matières premières pour se protéger contre une perte de valeur de leur patrimoine.
Mais les cours pourraient rapidement repartir à la baisse, alors que la publication des statistiques hebdomadaires du département américaines de l’Energie sur les réserves pétrolières aux Etats-Unis. Elles ont révélé une progression, pour la deuxième semaine d’affilée, des stocks de brut, plus de trois fois plus importante qu’attendu.