La fin de l’état de grâce ? Peut-être bien. Si la fin du printemps et l’été n’ont été que strass, luxe et volupté, la rentrée s’annonce plus concrète. Finis les joggings sur la Côte d’Azur, il faut désormais affronter la réalité du terrain … de l’économie « réelle » … et des syndicats, ce qui ne semble pas aussi facile que dans les discours, aussi beaux soient-ils.
Pour la première fois depuis son élection, la cote d’approbation de Nicolas Sarkozy enregistre un recul sensible (-5 points) pour s’établir à 62%, selon le tableau de bord Paris Match-Ifop. Certes, vous me direz, 62 %, le « score » n’est pas si mal. Mais rappelons-le si nécessaire, le dur (?!) exercice du pouvoir ne doit pas être confondu avec les jeux d’un monde totalement virtuel.
Dans le même temps, le premier ministre François Fillon chute de neuf points, avec une courte majorité de 53% d’opinions positives contre 62% le mois dernier.
Au-delà de la baisse du chef de l’Etat, c’est surtout l’érosion des « très bonnes opinions » (-5 points, passant de 30% à 25% en deux mois) et le renforcement des opinions négatives (37%) qui retiennent l’attention, souligne l’institut de sondage.
L’approbation de l’action menée par Nicolas Sarkozy demeure nettement majoritaire parmi toutes les catégories de population mais la baisse observée en août se répercute sur l’ensemble des dimensions de son action.
Ainsi, 78% des Français (-4 points) considèrent qu’il renouvelle la fonction présidentielle, 76% (-4 points) qu’il défend bien les intérêts de la France à l’étranger, et 74% (-4 points) qu’il est à même de réformer le pays. Pourtant à en lire la presse étrangère dont Courrier International nous fait régulièrement la synthèse, tout ne semble pas aussi rose.
C’est sur le plan de l’action européenne que le président enregistre la baisse la plus sensible (-7 points par rapport à juillet) avec un score d’opinions positives qui s’établit ce mois-ci à 71%. L’Ifop y voit un effet des déclarations du chef de l’Etat sur la Turquie.
Concernant François Fillon, le recul des différents indicateurs d’image enregistré avant l’été se confirme voire se renforce, précise l’institut.
Ainsi, 64% des Français (-7 points) estiment qu’il dirige bien l’action de son gouvernement, 62% que c’est un homme de dialogue (-4 points), mais seuls 45% (-9 points) pensent qu’il prend bien en compte l’aspiration des Français et 51% (-11 points) qu’il est à même de réformer le pays.
Ce sondage a été réalisé du 6 au 7 septembre auprès d’un échantillon de 1.005 personnes, représentatif de la population française.
1.005 personnes, … et ça nous donne un sondage … cela peut faire rêver … échantillon représentatif ?
Source : Reuters
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A hurler de rire , il y a du y avoir des petits coups de fil, pathétique même diraient certains
Les cotes deSarkozy et Fillon en hausse, selon Ipsos
Reuters 12.09.07 | 18h23
ARIS (Reuters) – Les cotes de confiance de Nicolas Sarkozy et de François Fillon gagnent respectivement trois et quatre points en un mois, selon un sondage Ipsos pour Le Point.
D’après cette enquête réalisée les 7 et 8 septembre, 64% des 937 personnes interrogées ont un jugement favorable de l’action du président de la République, contre 61% en août. La proportion de mécontents est stable, à 30%. Six pour cent des sondés ne se prononcent pas.
Le Premier ministre recueille 53% d’opinions favorables, soit quatre points de plus que le mois dernier (49%) et 34% des personnes interrogées se disent mécontentes de l’action de François Fillon, une hausse d’un point par rapport au mois dernier. La proportion d’indécis est de 13%, contre 18% en août.
Ce sondage contredit une enquête Ifop pour Paris Match publiée mardi dans laquelle Nicolas Sarkozy et François Fillon perdent respectivement cinq et neuf points, à 62% et 53% d’opinions positives.
Au chapitre des personnalités politiques préférées des Français, le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, arrive en tête du sondage Ipsos/Le Point, avec 69% d’opinions favorables (+2 points).
Viennent ensuite le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, (60%, -2 points), et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, (60%, en baisse de trois points).