Le « discours » risque de résonner d’une manière toute particulière aux oreilles des fonctionnaires employés par France Telecom. Alors que l’opérateur historique « peine » à atteindre « ses objectifs » de suppression de 22.000 postes d’ici la fin 2008, Nicolas Sarkozy vient d’envisager la possibilité que les « salariés de l’Etat » quittent la fonction publique, moyennant l’octroi d’un certain pécule.
Révolutionnaire comme idée ? Je laisse le « soin » à nos lecteurs fonctionnaires d’apprécier, sachant que la question soulève d’emblée d’autres problèmes : quid de la retraite des « candidats » au départ et d’éventuelles prestations chômage pour des personnes « dépourvues » de toute cotisation de ce type ?
« Je suis favorable à à ce que l’on ouvre à tous les fonctionnaires la possibilité de quitter la fonction publique contre un pécule comme on l’a fait dans le passé dans certains secteurs de l’Etat pour en accélérer la transformation », a déclaré mercredi à Nantes Nicolas Sarkozy, dans un discours consacré à l’avenir de la fonction publique.
« Ainsi le fonctionnaire aurait droit, à l’intérieur du service public ou à l’extérieur, à une seconde carrière », a-t-il ajouté.
Selon lui, « le droit à la mobilité doit être reconnu à chaque fonctionnaire », et « l’administration ne doit plus pouvoir s’opposer à la mobilité d’un agent qui souhaite aller vers un autre emploi, dans une autre administration, ou dans le secteur privé ». Magnifique manière de retourner le problème alors que France Telecom est en quête de « volontaires » permettant d’atteindre l’objectif de 22.000 suppressions d’emplois et que la fusion entre Suez et GDF pourraient avoir quelques conséquences de cet ordre…
« La seule obligation serait de respecter un préavis pour que ça ne désorganise pas le service« , a ajouté le président.
« Il faut faire circuler les hommes, les idées, les compétences. C’est une idée totalement étrangère à notre tradition administrative, à son organisation verticale, à sa gestion par corps, à ses cloisonnements statutaires », a-t-il ajouté. Circulez, circulez, dirait notre fort regretté Coluche …
Pour rappel, la France compte quelque 5 millions de fonctionnaires, répartis dans trois grandes fonctions publiques, d’Etat, territoriale et hospitalière.
Source : AFP
A lire également :
. Sarkozy pour une disparition accélérée des préretraites
Les fonctionnaires de FT sont déjà quasiment sortis des effectifs de la fonctions publiques puisqu’ils sont payés par FT.
Les renvoyer dans la fonction publique reviendrait à accroitre considérablement celle ci.
Une solution intermédiaire est cependant possible, celle qui consiste à transférer ces fonctionnaires dans une structure type OpenReach de BT, qui est par ailleurs appellée de ses voeux pas Vivian Reding. Cela pourrait satisfaire tout le monde, l’Etat (pas de retour des fonctionnaires FT), FT (débarrassé d’une masse de personnes et possibilité de lancer largement une automatisation des processus ainsi que de recourir à plusieurs fournisseurs pour son réseau tout comme l’a fait BT en se séparant de O2), et enfin les fonctionnaires car ils seraient plus dans des missions discriminant favorablement une partie du public (les clients Orange-FT) par rapport aux autres.
Je ne suis pas d’accord.Il y a effectivement un peomlrbe pour les hommes adultes souffrants de troubles mentaux au Quebec a avoir de l’aide. Il est tres difficile et meme quasi impossible d’obtenir par exemple de l’aide gratuite (psychiatres, groupes de soutiens, maisons d’hebergements, etc ) et pas seulement pour les cas de violences, mais de simples depressions, troubles d ela personnalite9, etc.L’idee est surtout que certains groupes sont mieux organise9s (les gays, les groupes de femmes, etc ) et ont su faire de la pression pour obtenir les ressources demande9es ou les offres eux-memes. Bravo.Il est clair que les hommes ont tendances a moins se regrouper de cette facon pour de l’aide psychologique.Aussi, il faut faire attention, ce cas de suicide/homicide que vous utilisez pour dire que ca ne changerait rien d,aider plus les hommes en difficultes a ete fait dans une periode de psychose assez evidente et est assez rare, et cela arrive meme bien souvent a des femmes (une quebecoise a tue9 son fils aux USA en le noyant dans un lac il y a quelques anne9es) et memes des professionnels de la sante9 (le cas du cardioloques de saint-jerome), etc. Il ya des millions d’hommes au Quebec et c’est une infime partie qui sauteront leurs coches d’une facon aussi radicales. La plupart des gens qui souffrent de troubles mentaux ne sont pas violents pour autrui, souffrent seuls, hommes comme femmes.le peomlrbe de l’absence de ressources pour les hommes, surtout les jeunes hommes, c’est plutot le simple suicide (taux record au Quebec), decrochage scolaire, drogues, troubles de la personnalite9, de jeux (etrangement ici le Quebec s’en mele car il est a la fois le diable et le bon dieu avec loto quebec) etc Une amie a tente9 en vain de trouver de l’aide pour son fils borderline de 22 ans resultat: impossible, les hopitaux se renvoyaient la balle, disaient qu’il n’y avait pas vraiment de place, l’enfer Il faut consulter un psychologue, et ce ne sont pas tous les psychologues qui sont a l’aise avec les troubles de la personnalite9, sans oublier que c’est cher si le jeune homme n’est pas assure9. Et oubliez l’idee de telephoner a tel aide a chaque semaine, le jeune homme a simplement besoin d’une therapie de groupe, de conseil, d’appuis, d’ecoute. Par chance il a sa mere et un certain reseau social mais qu’en est-il des autres jeunes hommes?Aussi, je peux donner mon avis personnel sur un autre aspect de la sante9 obtenir un medecin de famille lorsque vous etes un jeune homme en sante9 est presque quasi impossible .demandez simplement a ma copine infirmiere ou a mon amie medecin.Le peomlrbe ce n’est pas le feminisme, le peomlrbe c’est l’explosion des familles et de la vie familiale traditionnelle qui offrait un reseau social (sans oublier le reseau religieux). Maintenant nous sommes des individus et dans la societe les hommes adultes sont encore vu comme des hommes forts, et les femmes comme des etres necessitant un constant soutien au lieu d’offrir de l’aide a tout le monde indifferemment, on aide selon le groupe social et souvent des groupes sociaux s’interesseront tres peu au sort des autres groupes ils sont memes parfois en competition. Par exemple, chaque fois que quelqu’un reclame de l’aide pour les hommes en difficulte9, certains groupes feministes viennent se meler du debat.Malheureusement, la communaute d’antan a ete remplace9 par des tas de petites communautes qui souvent se detestent les unes et les autres
et enfin les fonctionnaires car ils *ne* seraient plus dans des missions discriminant favorablement une partie du public (les clients Orange-FT) par rapport aux autres.
😉
« enfin les fonctionnaires car ils *ne* seraient plus dans des missions discriminant favorablement une partie du public (les clients Orange-FT) par rapport aux autres. » : je ne suis pas sure que cela « arrange » les fonctionnaires de FT
A noter également qu’on les pousse actuellement à aller vers la fonction publique, ce qui est désormais AUSSI le cas pour les contractuels !
Ce qui a le plus de « succés » et de possibilités : l’Education Nationale, moyennant cursus et concours à l’IUFM , bien évidemment.
Les fonctionnaires de FT se retrouvent parachutés dans les services de modernisation de l’Etat (en particulier la « DGME »).
Les chefs de projets fonctionnels et techniques qui jusque là étaient des consultants du secteur privé, recrutés sur leurs compétences, se font progressivement remplacés par des « indéboulonnables ».
Ca promet de belles perspectives pour le système d’information administratif, retour au minitel !
« Ca promet de belles perspectives pour le système d’information administratif, retour au minitel ! » vous prenez donc les informaticiens de FT pour des c… ?
merci pour eux et pour elle(s) 🙂
Ironie du sort ….
pdt ce temps là à FT les « indéboulonnables » se font remplacer par « des chefs de projets fonctionnels et techniques » , consultants du secteur privé, recrutés sur leurs compétences …
Foin de toutes ces querelles mesquines, voilà encore mieux:
L’usage du téléphone portable fait ralentir le cerveau selon une étude Néerlandaise.
D’ici à ce qu’on se trouve face à une crise de santé publique majeure d’ici quelques années, car la ressemblance avec Alzaheimer est évoquée par les chercheurs!
http://news.yahoo.com/s/pcworld/20070919/tc_pcworld/137318;_ylt=AqBYkX7EIvoutGfNKpIw36Ss0NUE
Mais au fait nos chers hommes politiques n’ont-il pas l’oreille collée à ce petit générateur de micro-ondes?
Voilà qui pourrait expliquer bien des choses 🙂
j’en suis intimement convaincue et j’essaie de passer le message autour de moi … 😉
Je n’attends que ça !
Titulaire depuis 24 ans dans l’éduc nat, je veux me reconvertir et faire la formation d’infirmier. Je n’ai aucune solution de financement possible alors que dans le privé cette formation considérée comme prioritaire est financée sans problèmes par le fongecif. Tout ce qu’on me propose, c’est un congé formation rémunéré d’un an (la formation dure 3 ans)qui n’est accordé que pour des formations de perfectionnement dans ma voie proifessionnelle et à l’issu duquel on doit un temps triple à la fonction publique. De plus, liste d’attente dans mon académie : 6 ans, 6 ans de poids mort pour les élèves et mon établissement.
J’en ai assez d’être otage de la fob,nction publique.
Au secours!
Je n’attends que ça !
Titulaire depuis 24 ans dans l’éduc nat, je veux me reconvertir et faire la formation d’infirmier. Je n’ai aucune solution de financement possible alors que dans le privé cette formation considérée comme prioritaire est financée sans problèmes par le fongecif. Tout ce qu’on me propose, c’est un congé formation rémunéré d’un an (la formation dure 3 ans)qui n’est accordé que pour des formations de perfectionnement dans ma voie proifessionnelle et à l’issu duquel on doit un temps triple à la fonction publique. De plus, liste d’attente dans mon académie : 6 ans, 6 ans de poids mort pour les élèves et mon établissement.
J’en ai assez d’être otage de la fob,nction publique.
Au secours!
Je n’attends que ça !
Titulaire depuis 24 ans dans l’éduc nat, je veux me reconvertir et faire la formation d’infirmier. Je n’ai aucune solution de financement possible alors que dans le privé cette formation considérée comme prioritaire est financée sans problèmes par le fongecif. Tout ce qu’on me propose, c’est un congé formation rémunéré d’un an (la formation dure 3 ans)qui n’est accordé que pour des formations de perfectionnement dans ma voie proifessionnelle et à l’issu duquel on doit un temps triple à la fonction publique. De plus, liste d’attente dans mon académie : 6 ans, 6 ans de poids mort pour les élèves et mon établissement.
J’en ai assez d’être otage de la fob,nction publique.
Au secours!
avec 100 000 euros je pars demain
Eric Woerth, le ministre du Budget et de la Fonction publique, a présenté en conseil des ministres aujourd
http://www.leparisien.fr/home/info/economie/articles/CE-QUI-VA-CHANGER-POUR-LES-FONCTIONNAIRES_298425895
JUSQU’
Prime de départ, intérim, reconversion : le plan de l’Etat pour les fonctionnaires
[ 04/02/08 ]
La réforme préparée par le gouvernement transpose le « contrat de transition professionnelle » pour les fonctionnaires dont les postes seraient supprimés et instaure une prime de départ pour ceux quittant l’administration.
Le projet de loi et les cinq projets de décret reçus vendredi par les syndicats de fonctionnaires préparent une petite révolution.
Ils vont en effet fournir aux gestionnaires des ressources humaines de l’administration des outils pour restructurer et gérer au plus près leurs effectifs dans le cadre de la revue générale des politiques publiques (RGPP).
Ainsi en est-il en particulier de « la réorientation professionnelle » prévue à l’article 7 du texte législatif. Le dispositif reprend le principe du « contrat de transition professionnelle » expérimenté dans le privé. Il s’appliquerait au « fonctionnaire privé d’affectation par suite d’une suppression ou d’une modification substantielle de son emploi ».
Il consisterait en des « actions de formation ou de reconversion professionnelles » pouvant même conduire l’agent « à exercer des missions temporaires » auprès d’autres services et ce pendant une durée pouvant aller jusqu’à deux ans.
Deux ans à l’issue desquels l’administration serait dans l’obligation de lui retrouver une affectation définitive.
Pour faciliter les transferts de personnels de l’Etat vers la territoriale et l’hospitalière, serait par ailleurs créé un « accompagnement financier des mobilités » sur cinq ans au maximum pour permettre le maintien de la rémunération du fonctionnaire. En complément, une « indemnité temporaire de mobilité » pour ce dernier est inscrite dans un des projets de décret pour les agents « qui acceptent une mobilité fonctionnelle ou géographique temporaire » sur un poste difficile à pourvoir ou au trop fort turnover.
Un montant non précisé
Parmi les autres nouveautés du projet de loi, figure l’autorisation faite aux organismes publics du « recours à l’intérim » avec pour objectif clairement affiché de « limiter la constitution d’un volant d’emplois précaires dans l’administration ».
Instituant une reprise automatique des contrats des agents non titulaires dont l’emploi est transféré d’une personne morale de droit public à une autre, le texte législatif veut faciliter le développement des « agences de service public » en prévoyant le transfert automatique des personnels non titulaires des administrations auxquelles elles se substitueraient.
Parmi les projets de décret que les syndicats ont reçus vendredi, figure par ailleurs celui donnant corps à l’« indemnité de départ volontaire » de la fonction publique évoquée par le président de la République le 19 septembre dernier à Nantes. Est-ce pour laisser place à la négociation avec les syndicats ? En tout cas, son montant n’est pas précisé, seul un plafond de vingt-quatre mois de salaire mensuel est indiqué.
Son champ est en revanche bien défini : les agents « concernés par une opération de restructuration » quittant définitivement la fonction publique, mais aussi ceux qui veulent « créer (…) ou reprendre » une entreprise.