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  1. Feu vert de Bruxelles au plan de sauvetage de la banque allemande WestLB
    L’Etat régional allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et les caisses d’épargne locales doivent octroyer une « garantie générale » de jusque 5 milliards d’euros à la WestLB, dont les actifs à risques liés au subprime sont évalués à 23 milliards.
    La Commission européenne a donné mercredi son feu vert à un plan de sauvetage pour la banque régionale allemande WestLB, victime de la crise du crédit hypothécaire à risque (subprimes) aux Etats-Unis.
    L’Etat régional allemand de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (ouest) et les caisses d’épargne locales veulent octroyer une « garantie générale » de jusque 5 milliards d’euros à la WestLB, dont les actifs à risques liés au subprime sont évalués à 23 milliards.
    « L’approbation de l’aide au sauvetage ne préjuge pas de l’évaluation par la Commission du plan de restructuration que l’Allemagne s’est engagée à présenter pour le 8 août 2008 », précise l’exécutif européen dans son communiqué.
    Les services européens de la concurrence ont estimé que la garantie accordée à la WestLB était bien une aide d’Etat, mais qu’elle était conforme aux règles européennes concernant les aides au sauvetage. Ces dernières doivent en principe prendre la forme de prêts ou de garanties dont la durée ne dépasse pas six mois, avec certaines exceptions pour le secteur bancaire.
    « Afin d’éviter des distorsions de concurrence, WestLB devra soit présenter un plan de restructuration soit supprimer les effets économiques de la garantie générale au terme d’une période de six mois, notamment en remboursant les montants perçus au titre de la garantie », détaille Bruxelles.
    « La Commission a, une fois de plus, démontré qu’elle est capable de réagir très rapidement lorsqu’il s’agit d’apporter la sécurité juridique et la stabilité financière aux banques en difficulté », a commenté la commissaire à la Concurrence Neelie Kroes. « J’espère que cette bonne collaboration avec les autorités allemandes se poursuivra pour ce qui est de la restructuration de WestLB », a-t-elle ajouté.
    http://www.latribune.fr/info/Feu-vert-de-Bruxelles-au-plan-de-sauvetage-de-la-banque-allemande-WestLB-~-ID2297F238DDC192CBC125743B0037B78A-$Channel=Entreprises%20&%20secteurs-$SubChannel=Finance

  2. Le gouvernement allemand autorise le sauvetage de LBBW (une des plus grosse banque allemande) en apportant 5 milliards d’euros au capital et 12 milliards de garantie supplémentaire pour couvrir les futures pertes. Une partie des 35 milliards d’actifs douteux seront sans doute cédés dans une « bad bank » (qui fera ensuite faillite ?).
    http://www.sacbee.com/859/story/2396795.html
    D’autres sauvetages de banques dans des situations similaires devraient suivre rapidement (WestLB, BayernLB, HSH, HRE, …).
    http://www.forbes.com/feeds/afx/2009/11/24/afx7154391.html

  3. Allemagne : la crise n’en finit plus pour les banques régionales
    Encore une semaine noire pour les banques publiques régionales allemandes, les fameuses Landesbanken. Ce sont les déboires ruineux de la bavaroise BayernLB qui tiennent cette fois le haut de la chronique, jetant une lumière crue sur les faiblesses de ces établissements détenus par les Etats régionaux et les caisses d’épargne : lundi 14 décembre, l’institut munichois a dû laisser le gouvernement autrichien nationaliser en catastrophe sa filiale Hypo Group Alpe Adria, au bord de la faillite.
    La BayernLB avait pris le contrôle de la sixième banque autrichienne en 2007 pour se développer en Europe de l’Est. Mais entre une acquisition coûteuse, des recapitalisations en série et un désengagement, lundi, pour un euro symbolique, la facture de cette aventure s’élève à 3,7 milliards d’euros en deux ans… Un fiasco qui a entraîné la démission du président du directoire, Michael Kemmer.
    « Ne pas sombrer »
    Pour les experts, l’affaire contient tous les ingrédients ayant nourri la crise dans laquelle se débattent les Landesbanken depuis des mois : investissements inconsidérés, gestion défaillante des risques, folie des grandeurs…
    Absents du marché de la banque de détail, la plupart de ces instituts ont cherché à accroître leur rentabilité en investissant dans des produits financiers complexes. Aujourd’hui, des montagnes d’actifs toxiques s’entassent dans leur bilan. Lundi, la WestLB a d’ailleurs inauguré la première « bad bank » allemande. Dans cette structure de défaisance, elle compte cantonner 85 milliards d’euros d’actifs pourris.
    La fragilité des banques régionales jette un sérieux doute sur leur capacité à assurer leur rôle de financement de l’économie, au moment où Berlin s’inquiète des risques d’une raréfaction du crédit. « Dans une structure décentralisée comme l’Allemagne, les petites et moyennes entreprises comptent beaucoup sur elles pour financer leurs investissements », rappelle Hans-Peter Burghof, professeur de finances à l’université d’Hohenheim. Les sept Landesbanken encore autonomes génèrent près d’un quart des crédits aux entreprises outre-Rhin. Avec le retour de la croissance, les demandes d’emprunt vont fortement augmenter. « Les banques régionales risquent de freiner la reprise si leur état ne s’améliore pas », avertit M. Burghof.
    Mais il est difficile de voir le bout du tunnel. Seuls deux établissements – NordLB (nord) et Helaba (centre) – ont semblé jusqu’ici s’en sortir. Pour le reste, c’est la débandade. Même la LBBW, la banque du Bade-Wurtemberg autrefois si lucrative, est dans une situation financière lamentable. La Commission européenne a donné, mardi 15 décembre, le coup d’envoi d’une restructuration en profondeur de l’institut, mis sous perfusion financière des pouvoirs publics en 2008. La LBBW est sommée de se concentrer sur ses activités de base au niveau régional et de cesser tout investissement à risque. Un recentrage qui se traduira par une réduction du périmètre de ses activités d’environ 40 %.
    « A quelques exceptions près, aucune de ces banques n’a pu survivre sans l’aide de l’Etat. La question est de savoir si l’Allemagne a vraiment besoin de sept Landesbanken », indique Konrad Becker, analyste chez Merck Finck. Les experts ont longtemps appelé à une concentration de ce secteur, marqué par le morcellement et le fédéralisme. « Le sujet n’est plus d’actualité, juge M. Becker. Personne n’a envie de fusionner avec des établissements dont le seul but est de ne pas sombrer. »
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/12/17/allemagne-la-crise-n-en-finit-plus-pour-les-banques-regionales_1282052_3234.html

  4. En cette période de voeux de fin d’année, la BCE prévoit 187 milliards de pertes pour les banques de la zone euro en 2010.
    « there is a potential for euro area banks to suffer an additional

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