Rio Tinto : finalisation de la cession d’une mine d’uranium en Australie

Australiauranium_map Le groupe minier Rio Tinto a annoncé mardi qu’il avait bouclé la cession à un consortium de la mine d’uranium de Kintyre, en Australie occidentale, pour 495 millions de dollars américains.

Cette opération avait été annoncée le mois dernier.

Le consortium acquéreur est détenu par le producteur canadien d’uranium Cameco et une filiale du japonais Mitsubishi Corporation, a rappelé Rio Tinto dans un communiqué.

Cette vente s’inscrit en plein dans son programme de cession d’actifs non stratégiques, annoncé en novembre dernier par Rio Tinto, suite à l’acquisition du géant canadien de l’aluminium Alcan.

Cameco effectue quant à lui d’importants travaux d’exploration en Australie depuis 1997 et détient des permis d’exploration portant sur plus de 795 000 hectares de territoire en Australie de l’ouest, en Australie du sud et dans le Territoire du nord.

L’‘uranium est une ressource déjà fort convoitée comme gaz et pétrole,  des enjeux géopolitiques de même ordre que ceux existant sur les hydrocarbures n’ayant aucune « vocation » à diminuer.

Le plan fixé par Rio Tinto prévoit la vente de 15 milliards de dollars d’actifs au total, dont 10 milliards en 2008. Il est déjà bien engagé, Rio Tinto ayant notamment cédé ces derniers mois ses intérêts dans la mine d’or de Cortez, au Nevada (Etats-Unis), pour 1,695 milliard de dollars, et dans la mine diversifiée de Greens Creek, en Alaska (Etats-Unis), pour 750 millions de dollars.

Kintyre est un site minier en cours de développement qui s’étend sur environ 52 km2, dans l’Etat fédéré d’Australie-occidentale.

Source : AFP, Rio Tinto