La première séance de cotation de la bourse régionale de Libreville (Gabon) a eu lieu mercredi. La place constitue désormais la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC).
Ses objectifs : passer de 82 milliards de Fcfa de capitalisation à 200 milliards Fcfa (304 millions d’euros) dans les deux prochaines années et introduire une moyenne de trois nouveaux titres par an en provenance de la banque, de l’industrie ou des assurances.
Fondée en juin 2003 après une décision de 2000 de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac), la BVMAC a mis cinq ans pour coter son premier titre: une obligation de l’Etat gabonais de 100 milliards de francs CFA (2007-2012, 5,5%, 152 millions d’euros) financée à hauteur de 82 milliards de francs CFA (125 millions d’euros) par des capitaux de la région (Gabon 40%, Guinée équatoriale 20%, Cameroun 15%…).
La BVMAC a pour mission de développer l’investissement dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Dotée d’un marché primaire et d’un marché secondaire, la place fonctionnera comme une bourse automatisée comprenant un siège central relié à des antennes nationales, y compris au Gabon.
La plate-forme sera ainsi reliée à des terminaux implantés dans 5 des 6 pays membres de la Communauté économique et monétaire de l
Voila une chose de faite. les chinois vont d’ailleurs surement se ruer dessus (d’ailleurs a lire ABSOLUMENT: » La Chinafrique » de Michel Beuret et Serge Michel). Et quand on voit l’immobilier dans certains pays africains tels que l’Angola (qui certes sort du lot en ce moment), on peut dire que cette bourse a de l’avenir..
« les chinois vont d’ailleurs surement se ruer dessus » … et ce d’autant plus qu’il y a du pétrole …