Pleins feux une nouvelle fois sur l’Irak …. et son pétrole.
Alors que Total serait sur le point de conclure d’importants contrats dans le pays au sous-sol très convoité, le gouvernement irakien a annoncé dimanche dans un communiqué que l’Irak consacrera en 2009 près de 79 milliards de dollars à la reconstruction, aux travaux publics et aux dépenses sociales, soit 58% de plus que l’an dernier.
Le financement de tels projets ? la hausse des prix du pétrole, selon les termes même du communiqué.
dLa hausse des prix du baril a en effet fait grimper de 65% les revenus pétroliers irakiens, ces derniers représentant désormais 93,6% des ressources du budget de l’Etat pour 2009.
Lequel prévoit des dépenses d’investissements de 18,6 milliards de dollars, en hausse de 43%, pour des dépenses opérationnelles de 60 milliards de dollars, en augmentation de 63% par rapport à 2008.
Le gouvernement ne fournit pas d’éléments supplémentaires sur ses autres sources de revenus possibles pour 2009, ajoutant seulement que le déficit public s’élèvera à 16 milliards de dollars, sans mentionner les « méthodes » qu’il compte mettre en oeuvre pour tenter de le réduire.
Les Etats-Unis ont indiqué le mois dernier que l’Irak était en train d’amasser une énorme « cagnotte budgétaire », nourrie à la fois par la hausse de des revenus pétroliers et par ses faibles dépenses pour la reconstruction. Les compagnies américaines jugeraient-elles insuffisant le montant des contrats passés ? Qui sait … Où le gouvernement américain trouverait-il là un argument de taille pour réduire le coût de son intervention en Irak et limiter ses dépense budgétaires ?
Plus de 30 000 entreprises étrangères ont investi en Irak ces trois dernières années, l’inflation est tombée de 65 % en 2007 à moins de 5 % en juillet 2008 et le budget de l’