Le prix du baril a débuté l’année en clôturant en hausse vendredi à New York. Les tensions géopolitiques entre Russie/Ukraine d’une part et Israël/Hamas d’autre part « jouent » en effet « en sa faveur ».
Comme il est souvent de coutume lors de ce type de situation, les investisseurs se tournent vers les matières premières. Et ce d’autant plus, que ces dernières ont été durement chahutées le trimestre dernier.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en février a fini à 46,34 dollars, en hausse de 1,74 dollar par rapport à son cours de clôture de mercredi.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a pris 1,32 dollar à 46,91 dollars.
Reste toutefois que les marchés demeurent extrêmement volatiles. Les cours avaient ainsi débuté la séance en forte baisse, cédant une partie des cinq dollars engrangés mercredi, avant de repartir en nette hausse.
Selon les analystes, ces mouvements seraient dus au nombre restreint des volumes échangés dans cette période de fêtes.
Fait nouveau, les fonds d’investissements se tournent à nouveau vers les matières premières en général, et le pétrole en particulier. Rappelons que le baril a perdu les trois quarts de sa valeur entre le mois de juillet, où il avait dépassé le seuil des147 dollars et décembre, où il a chuté sous les 35 dollars.
Les cours du pétrole ont subi une telle claque en quelques mois, que les investisseurs estiment qu’ils ne pourront descendre beaucoup plus bas … créant ainsi les prémices d’un nouvel engouement pour l’or noir.
Les marchés redoutent également les possibles conséquences sur l’approvisionnement de l’Union européenne du conflit gazier entre Russie et l’Ukraine, alors qu’une première baisse de capacité a été constatée.
Les investisseurs demeurent aussi vigilants face à la poursuite des attaques israéliennes contre la bande de Gaza. Un éventuel embrasement régional pourrait perturber les volumes de brut exportés, notamment en provenance d’Iran.
Sources : AFP