Les cours du café auront suivi cette semaine une tendance contrastée. Si le robusta a pu tirer son épingle du jeu, progressant à New-York, l’arabica aura quant à lui chuter sur la place boursière américaine.
Si le robusta demeure boosté par des achats de fonds spéculatifs, l’arabica aura régressé mercredi à 165,10 cents la livre, ce qui correspond à son plus bas niveau depuis août 2010.
Principaux éléments jouant en sa défaveur : le raffermissement du dollar ainsi que les prévisions d’une certaine sécheresse au Brésil, lesquelles permettent d’espérer des récoltes abondantes dans le pays, premier exportateur mondial, tout en augmentant l’offre mondiale d’un niveau d’ores te déjà fort conséquent.
Autre facteur à prendre en compte : l’Indonésie, troisième producteur mondial, devrait voir ses exportations de café progresser de près de 28% en 2012, pour s’établir à 450 000 tonnes, si l’on en croit les estimations de la Fédération Professionnelle Nationale.
Au final, sur le Liffe de Londres, le prix de la tonne de robusta pour livraison en juillet valait 2240 dollars vendredi vers la pause méridienne contre 2197 dollars vendredi dernier.
Parallèlement, sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d’arabica pour livraison en juillet valait 167,50 cents contre 179,95 cents en fin de semaine précédente.