Le cours du pétrole poursuit sa baisse à New-York

oil-petrole-cours.jpg

Le prix du baril a poursuivi sa descente lundi à New-York, mouvement d’ores et déjà entamé la semaine dernière.

Les marchés demeurent inquiets face à une possible aggravation de la crise de la dette en zone euro, réagissant ainsi aux résultats des élections en France et en Grèce, lesquelles ont sanctionné les gouvernements en place et leur politique de rigueur.

Le baril de « light sweet crude » pour livraison en juin a ainsi achevé la journée en baisse de 55 cents par rapport à vendredi, s’échangeant à 97,94 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Le cours du pétrole  a ainsi franchi à la baisse le seuil symbolique des 100 dollars, chose qui ne s’était plus vue depuis février dernier.

Avant même l’ouverture des marchés, les analystes tablaient d’ores et déjà sur un marché très volatile à la suite de l’élection du socialiste François Hollande à la tête de la France et face à la situation politique instable qui prévaut actuellement en Grèce, à la suite des élections législatives. Dès la réouverture des échanges électroniques le brut a ainsi chuté jusqu’à 95,34 dollars.

Les investisseurs redoutent avant out que les nouveaux pouvoirs en place laissent de côté les mesures d’austérité envisagées par leurs prédécesseurs.

Au final, les marchés se détournent peu à peu des matières premières, considérés comme des placements à risque, conduisant le prix du baril à la baisse.

Effet balancier toutefois : le cours du brut aura amorcé un léger rebond en deuxième partie des échanges à New-York. Après une baisse d’environ 10 dollars sur trois séances, les investisseurs considèrent désormais qu’il est opportun d’acheter.