Rien n’arrête le progrès, c’est bien connu.
Forte de ce postulat, la Grèce vient d’annoncer que désormais les services des policiers de l’Etat pourront être loués.
Une initiative quelque peu surprenante destinée à renflouer les caisses de l’Etat.
Le ministère de la Protection du citoyen a en effet indiqué dimanche que sous réserve de s’acquitter de la modique somme de 30 euros de l’heure, tout client potentiel pourra demander le renfort des forces de l’ordre et de leur matériel.
Le ministère a ainsi confirmé dans un communiqué l’adoption fin mars d’une décision ministérielle prise dans ce sens, l’objectif étant « d’amortir le coût d’utilisation du matériel et des infrastructures de la police, et de les moderniser ».
Cette réforme, qui avait été adoptée dans le plus grand des secrets a été révélée par l‘hebdomadaire dominical à sensation Proto Thema, lequel aurait même surpris nous dit-on un ministre tout fraîchement nommé, Michalis Chryssohoidis.
Selon Proto Thema, les tarifs des différentes prestations proposées varient de 30 euros de l’heure pour un policier, 40 euros pour une voiture de patrouille, à 200 euros pour une vedette ou 1.500 pour un hélicoptère.
Histoire d’amadouer les éventuels récalcitrants à un tel projet pour le moins « futuriste », ces services de location ne devront concerner que « des cas exceptionnels« . A noter par ailleurs qu’un recours à de telles pratiques ne sera autorisé que dans la mesure où il n’induira pas une diminution des capacités opérationnelles du corps.
Des services d’ ‘escorte étaient « offerts gratuitement » depuis des années, rappelle par ailleurs le ministère, lequel a été souvent accusé ces dernières mois d’accorder des protections policières coûteuses à l’élite politique et économique du pays.
Sources : AFP, Presse grecque
Mercredi 21 d