Le café aura été une des rares matières premières pour laquelle les fondamentaux auront permis de contrebalancer l’effet négatif des turbulences observées actuellement dans la zone euro.
En effet, de vives tensions demeurent sur l’offre mondiale de café, élément de nature à booster les cours.
Tout comme le sucre, le rapport mensuel publié jeudi par l’Organisation internationale du café (ICO) aura nettement influé sur les cours.
L’ICO a en effet revu à la baisse sa prévision de production mondiale pour la saison 2011-2012 débutée en octobre, à 127,4 millions de sacs. Son estimation précédente faisait quant à elle d’une projection de de 130 millions de sacs. L’écart représente au final une chute de plus de 4% par rapport à l’année précédente.
Pour expliquer une telle situation, l’Organisation rappelle que « des conditions météorologiques défavorables affectent l’offre de nombreux pays exportateurs, en particulier en Amérique centrale et en Indonésie« , le troisième producteur mondial.
Suite à ces tensions sur l’offre, les stocks de café entreposés dans les ports européens ont chuté de près de 6% en septembre, selon les chiffres de la Fédération européenne du café (ECF) publiés vendredi.
Au final, sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait vendredi 1.832 dollars à la pause méridienne contre 1.819 dollars la semaine précédente à la même période.
Parallèlement sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d’arabica pour livraison en décembre cotait 230,05 cents contre 227,80 cents le vendredi précédent.
Sources : AFP, AWP