Cela aurait pu être Areva, c’est désormais (ou plutöt de nouveau) EADS qui suscite l’intérêt certain des investisseurs du Qatar.
Alors qu’en décembre 2010, le Premier ministre du Qatar avait affirmé que son pays étudiait toujours une entrée dans Areva en cas d’une nouvelle augmentation du capital, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel indique désormais que l’émirat souhaitait entrer au capital du groupe d’aéronautique et de défense européen EADS.
Le journal qui doit paraître lundi, précise par ailleurs que des membres du gouvernement qatari ont rencontré il y a deux semaines le ministre allemand de l’Economie, Philipp Rösler, pour de premières négociations.
Samedi, une porte-parole du ministère a indiqué pour sa part ne « pas pouvoir s’exprimer sur les négociations en cours« . Toutefois des sources au sein du ministère de l’Economie ont souligné qu’EADS était « une entreprise très attractive et que l’intérêt du Qatar le montrait ».
« Toutefois, l’entrée (éventuelle) d’un fonds d’Etat est examinée de manière particulièrement critique en raison de l’enjeu politique et technologique » lié aux activités d’EADS précise-t-on encore.
Selon Der Spiegel, l’émirat souhaite acquérir la moitié des 15% de EADS mis en vente il y a quelques mois par Daimler, lesquels n’ont pas suscité l’engouement des foules à l’heure actuelle.
Prudente, le gouvernement d’Angela Merkel verrait d’un mauvais oeil l’entrée d’un investisseur étranger et qui plus est n’appartenant pas au domaine privé. La chancellerie serait prête le cas échéant à impliquer sa banque publique Kfw, si l’on en croit le magazine.
En août dernier, une source gouvernementale allemande avait indiqué que le gouvernement allemand s’était mis à la recherche d’un investisseur privé.
Pour rappel, l’actionnariat et la direction d’EADS obéissent à un strict principe de parité franco-allemande. Daimler détenant 15% du capital d’EADS et 22,5% des droits de vote. Côté français, le groupe de médias Lagardère détient 7,5% du groupe, mais souhaite à terme vendre cette participation pour se concentrer sur son coeur de métier. L’Etat français en possède quant à lui 15%.
A la mi-décembre, le Premier ministre du Qatar avait affirmé que son pays étudiait toujours une entrée dans Areva… rappelant toutefois l’existence de conditions pour ce faire.
Mais si le fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA) était en lice pour une recapitalisation d’Areva, la Présidence française n’a pas accepté les exigences de la QIA sur le prix, son souhait de pouvoir prendre une participation dans les activités minières étant également loin de plaire aux plus hautes instances de l’Etat.
Si l’on en croit la presse, l’Elysée aurait rejeté les exigences du fonds souverain du Qatar, lequel souhaitait pouvoir convertir ses futures actions Areva en participation dans les mines d’uranium du groupe.
Fin novembre, Anne Lauvergeon, alors PDG d’Areva avait qualifié de question « doublement stratégique « la demande du fond souverain qatari sur ce point. « L’uranium est un sujet extrêmement stratégique et l’intégration du modèle d’Areva est aussi un sujet stratégique », avait-t-elle déclaré.
Peut-être une manière détournée pour l’Iran de se procurer de l’uranium via son partenaire qatari, les deux puissances partageant l’exploitation des plus grands champs gaziers offshores … avions-nous suggéré à l’époque.
Rappelons à toutes fins utiles que le Qatar partage avec l’Iran l’un des plus grands champs gaziers du monde, Pars South dont les majors pétrolières se disputent les concessions, même s’il n’est pas politiquement correct de traiter avec Téhéran. Le Qatar pouvant alors jouer le rôle d’intermédiaire ..
« Le fonds Qatari QIA semblerait ne pas être intéressé par la fabrication de réacteurs, l’enrichissement d’uranium et le retraitement. Il aurait précisé son objectif réel de prise de participation dans les activités de mines d’uranium du groupe Areva », écrivait alors le CGE dans un communiqué. « Le comité considère que cette offre est en contradiction totale avec les besoins de financement du groupe et sa stratégie« , avait-il ajouté.
[…] également qu’au début du mois de janvier 2012, Qatar Holding, branche du fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA), elle-même filiale du fond souverain de l’émirat du Qatar, est devenu l’actionnaire […]
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