Alors que le site nucléaire du Tricastin est d’ores et déjà sujet à moult controverse, certains redoutant que environnement et habitants puissent être impactés par son exploitation, un incendie s’y est déclaré ce week-end.
Un incendie a touché samedi après-midi le transformateur d’une unité à l’arrêt de la centrale nucléaire du Tricastin, laissant s’échapper de gros panaches noires de fumée, semant rapidement la panique chez les riverains.
«Un incendie s’est déclaré dans une partie non nucléaire des installations», avait indiqué dans un premier temps EDF, précisant « qu’il n’y avait aucune conséquence radiologique sur l’environnement et la population ». On ne de demande qu’à croire ….
Le sinistre s’est déclenché vers 15H00 pour une raison inconnue à l’heure actuelle.
L’unité de production N°1 était en arrêt pour sa maintenance annuelle. Les flammes ont été rapidement maîtrisées et il n’y a pas eu de blessés., ajoute-t-on de sources officielles …. histoire de nous rassurer.
Rappelons que le transformateur sert à évacuer la production d’électricité vers le réseau électrique national.
Mais quid du rapport entre le Tricastin et l’Iran ma direz-vous ?
Rappelons également qu’en mars 2007, soit quelques semaine avant les élections présidentielles, Roland Dumas s’était rendu à Téhéran, pour s’entretenir avec des dignitaires du régime sur le dossier du nucléaire iranien. Présenté par la presse iranienne comme un « envoyé spécial français », l’ancien ministre des Affaires étrangères n’était pas mandaté par Paris, le Quai d’Orsay évoquant un « déplacement privé ». Mais de quoi s’agissait-il ?
Roland Dumas répondait à une invitation d’Ali Akbar Velayati, le conseiller diplomatique d’Ali Khamenei, guide suprême de la république islamique. « Velayati est très proche de Khamenei. Nous nous sommes connus lorsque j’ai réglé avec lui le contentieux Eurodif et l’affaire des otages au Liban », rappelait ainsi Roland Dumas.
Quel joli préambule pour signifier que l’objectif de l’entrevue était très certainement de discuter de cet épineux dossier. Ali Akbar Velayati s’activait alors sur la scène internationale, défendant selon Roland Dumas, un « paquet de propositions ». Parmi elles, figurait en bonne place l’idée de confier à un consortium international géré par les Européens le traitement de l’uranium sur le sol iranien. Scénario envisageable : relancer, via Eurodif, la coopération franco-iranienne qui avait notamment abouti à la construction du réacteur nucléaire à usage civil de Darakhoin, près d’Ahwaz.
Pour rappel, Eurodif est un Consortium propriétaire d’une usine d’enrichissement de l’uranium implantée dans le site nucléaire du Tricastin à Pierrelatte dans la Drôme, etexploitée par une filiale de Areva NC, Eurodif SA. Cette coentreprise a été créée en 1973 entre 5 pays : la France, la Belgique, l’Italie, l’Espagne et la Suède.
L’uranium enrichi produit par Eurodif alimente environ 90 réacteurs à eau pressurisée, la filière nucléaire la plus largement répandue dans le monde, dont 58 réacteurs français. L’usine produit à elle seule 25% de la consommation mondiale d’uranium enrichi. Eurodif SA compte parmi ses clients EDF et plus de 30 compagnies d’électricité.
En avril 1979, le premier ministre Raymond Barre inaugure l’usine d’Eurodif. Dans le même temps, l’Ayatollah Khomeiny rompt le contrat de fourniture de centrales nucléaires passé avec la France. Mais il confirme l’actionnariat dans Eurodif de l’Iran qui possède toujours alors 10% des parts de cette usine. La France refuse de laisser l’Iran exercer son statut d’actionnaire d’Eurodif.
En 1981, après la mise en service de l’usine Eurodif, l’Iran réclame 10% de la production d’uranium enrichi auquel ils ont contractuellement droit, ce que la France refuse. De 1981 à 1991, le régime des mollahs est soupçonné d’avoir perpétré plusieurs attentats meurtriers, assassinats et prises d’otages.
Le 17 novembre 1986, après plusieurs attentats meurtriers à Paris, et l’enlèvement de journalistes français (Jean-Paul Kauffmann, Michel Seurat, …) retenus en otage au Liban par des groupes liés à l’Iran, la France rembourse 330 millions de dollars, mais refuse de fournir toute livraison d’uranium enrichi. Le même jour se produit l’assassinat de Georges Besse, le fondateur d’Eurodif. En décembre 1987 a lieu un 2e versement officiel de 330 millions de dollars par la France à l’Iran.
Le 6 mai 1988, entre les deux tours de l’élection présidentielle, les otages français sont libérés. Le premier ministre Jacques Chirac assure dans un accord avec l’Iran des «garanties politiques sur l’octroi sans restrictions par le gouvernement français de licence d’exportation d’uranium enrichi » et le rétablissement du statut d’actionnaire de l’Iran dans Eurodif sous la condition du retour des derniers otages du Liban.
En septembre 1989, le président François Mitterrand confie à François Scheer la formalisation d’un accord définitif de règlement du contentieux franco-iranien. Finalement un accord est trouvé en 1991 : la France remboursa plus de 1,6 milliard de dollars. L’Iran est rétabli dans son statut d’actionnaire d’Eurodif via un consortium franco-iranien nommé Sofidif, avec le droit de prélever 10 % de l’uranium enrichi à des fins civiles.
En janvier 2009, le Times affirmait pour sa part que six pays occidentaux – la France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Australie et le Canada – avaient d’ores et déjà commencé à faire pression sur des pays producteurs d’uranium pour qu’ils ne fournissent pas l’Iran. Parmi ces pays figurent le Kazakhstan, l’Ouzbékistan, mais aussi la République démocratique du Congo, le Niger ou le Brésil.
Sources : AFP, Le Monde, Reuters, Le Télégramme
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Incendies en Californie : les compagnies d’électricité en accusation
Le monopole de distribution exercé par PG & E, dans le nord de la Californie, et Edison, dans le sud, pourrait être remis en question.
Par Corine Lesnes Publié le 16 novembre 2018 à 17h26 –
Auprès des sans-abri du Camp Fire, la compagnie électrique PG & E n’est pas des plus populaires. « Cela fait des années qu’ils nous entubent », grogne Tim Epperson, qui a vu sa dernière heure arriver. Deux jours avant l’incendie, il avait reçu un SMS de la compagnie, mettant les résidents en garde contre des risques élevés d’incendie. « Et quand le feu s’est déclaré ? Rien ! », proteste-t-il.
Betsy Cowley vit à Pulga, un hameau à proximité de l’endroit où a été signalé le départ du feu. Elle affirme que, la veille, des ouvriers étaient venus vérifier les lignes de transmission, soupçonnées de provoquer des départs de feu. « Il faut mettre la compagnie devant ses responsabilités. Elle ne peut pas se contenter d’augmenter ses tarifs. Ou alors qu’elle parte et qu’on passe à l’énergie solaire », dénonce-t-elle.
Reportage : Incendies en Californie : « Je me demandais si j’allais retrouver la route de l’autre côté des flammes »
Une semaine après la catastrophe, plusieurs particuliers et commerçants de Paradise ont déjà porté plainte contre PG & E pour négligence. L’action de la compagnie a perdu la moitié de sa valeur, dont 25 % mercredi 14 novembre, quand elle a informé les autorités de régulation de la SEC (le gendarme de la bourse) que son assurance ne pourrait pas couvrir les dommages et intérêts si elle devait être déclarée responsable du sinistre – qui a rasé 90 % des habitations de Paradise, à 30 km de Chico.
Le lendemain de l’incendie, PG & E avait déjà informé les autorités californiennes qu’une panne était intervenue sur une ligne de transmission moins d’un quart d’heure avant le départ du feu. Mercredi, elle a ajouté qu’une inspection aérienne avait confirmé l’incident. Le feu a été signalé à 6 h 30 du matin, et localisé à 12 km de Paradise, sous une ligne à haute tension à proximité de la rivière Feather. « Quand ils ont su qu’il y avait un incident, ils ont envoyé une équipe de six personnes, reprend Tim Epperson. Au lieu de fermer le courant. »
Les compagnies, qui sont tenues de débroussailler, sont soupçonnées de rogner sur les coûts d’entretien
PG & E a le monopole de la distribution d’électricité pour la Californie du Nord. Dans le sud de la Californie, Edison a aussi fait état de problèmes deux minutes avant le déclenchement du Woolsey Fire qui a forcé l’évacuation de Malibu et causé la mort de trois personnes. Les compagnies, qui sont tenues de débroussailler, sont soupçonnées de rogner sur les coûts d’entretien. Le sénateur de Californie, Jerry Hill, prépare une loi qui mettrait fin à l’exclusivité qui leur est accordée ou les transformerait en agences publiques. « Il est temps de réexaminer le modèle. Est-ce qu’un système de compagnie privée est ce qui convient à la Californie ? », s’est-il interrogé au micro de la radio publique KQED.
En 2017, les autorités californiennes ont établi que les équipements de PG & E, pylones et lignes, étaient fautifs dans 17 des 21 incendies les plus importants intervenus à l’automne. Huit de ces incidents ont été déférés à la justice. Pg & E répond systématiquement qu’elle n’a pas à porter le coût d’incidents aggravés par la sécheresse et le changement climatique. Un rapport de la commission californienne de supervision du secteur énergétique, qui enquête depuis trois ans sur la gestion des risques à PG & E, est attendu avant la fin de l’année.
Après le catastrophique incendie de la région viticole, le Wine Country Fire, à l’automne 2017, pour lequel elle est poursuivie, la compagnie a exercé un lobbying intense auprès de l’assemblée de l’Etat. Cet été, les parlementaires ont transigé, en adoptant une loi qui limite la responsabilité des compagnies. Le texte prévoit que, sauf négligence constatée par un juge, elles sont en droit de faire porter aux consommateurs le coût des procès. Mais la loi n’entrera en application qu’en 2019 et ne devrait pas couvrir le sinistre actuel.
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