L’impact de la situation actuelle en Libye sur le cours du pétrole offre quelques avantages à certains. Alors le prix du baril s’envole, poussé notamment par des craintes de pénurie, l’Arabie saoudite essaye de tirer son épingle du jeu …. en proposant son « aide » …. enfin disons plutôt en rebondissant sur l’occasion pour tenter de gonfler sa manne pétrolière.
Dimanche, le ministre saoudien du Pétrole a ainsi affirmé que son pays, important membre de l’Opep, était prêt à répondre à toute demande additionnelle. Tout en déclarant que la production saoudienne avait chuté en mars.
« Le marché est approvisionné en abondance (…) et la demande asiatique est très forte
« , a ajouté le ministre Ali al-Nouaïmi. Selon le ministre, l’offre serait trop abondante sur les marchés pétroliers, Ali al-Nouaïmi , annonçant au passage que le premier exportateur mondial avait déjà abaissé sa production. Celle-ci était de 8,29 millions de barils par jour en mars contre 9,1 millions de barils par jour en février.
Des propos prononcés alors que les grandes puissances consommatrices exhortent l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) à relever ses quotas de production en vue de tenter de stopper la flambée actuelle du prix du baril.
Pour rappel, fin février, Téhéran a appelé les pays membres du cartel pétrolier, et en particulier ses « partenaires » saoudiens à ne pas augmenter unilatéralement leur production de brut.
« Les membres de l’Opep n’ont pas besoin de prendre de décisions hâtives et unilatérales » avait ainsi déclaré le ministre iranien du Pétrole, Massoud Mir Kazemi, s’exprimant au sujet de la proposition faite par Ryad de compenser une éventuelle pénurie. Arguments invoqués par Téhéran : la production actuelle suffirait à combler les éventuels manques créés par la révolte libyenne.
Sources : AFP, Reuters
Arabie Saoudite : deux surprises pr