Chine : nette baisse en valeur des prêts accordés en janvier

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La Chine arriverait-elle à limiter la surchauffe de son économie, notamment dans le secteur immobilier ?

Selon la Banque Centrale, le volume des nouveaux prêts accordés en janvier par les banques chinoises s’est élevé à 1.040 milliards de yuans (117 milliards d’euros), correspondant à une baisse de 318 milliards de yuans par rapport à janvier 2010.

Ce montant est inférieur à la prévision médiane de 12 économistes rapportée par l’agence Dow Jones, semblant indiquer que les efforts du gouvernement pour combattre la surabondance de liquidités dans l’économie chinoise n’auront pas été inutiles.

Les analystes font ainsi observer que le volume des prêts a diminué en valeur glissante annuelle et qu’il est au-dessous des attentes du marché.

Rappelons qu’en 2010, les établissements financiers chinois avaient accordé pour 7.950 milliards de yuans de nouveaux prêts, un chiffre nettement supérieur à l’objectif de 7.500 milliards fixé par le gouvernement.

Précisons également que le volume des prêts accordés par les banques chinoises est traditionnellement plus élevé en début d’année qu’en fin d’année.

En septembre 2010, le gouvernement chinois avait interdit aux banques d’accorder des prêts aux particuliers pour l’achat d’un appartement dans le cas où les « heureux  » propriétaires possédaient d’ores et déjà  deux logements. Tentant ainsi d’éviter la spéculation.

A la même époque, durant un discours prononcé lors du World Economic Forum de Tianjin, dans le nord de la Chine, le premier ministre chinois Wen Jiabao avait affirmé pour sa part que la hausse continuelle des prix de l’immobilier dans l’Empire du Milieu représentait «une menace grave » pour l’économie chinoise, et même pour la stabilité sociale du pays.  

 «Stabiliser les prix des logements et garantir la disponibilité de logements constitue une responsabilité essentielle à  tous les niveaux de l’administration », avait-t-il martelé. «Il ne s’agit pas seulement d’un problème économique, mais aussi d’un problème de niveau de vie de la population susceptible d’affecter la stabilité sociale », a-t-il ajouté, en reconnaissant craindre que tout cela ne se traduise par l’éclatement d’une bulle immobilière en l’absence d’intervention de l’Etat.

En juin dernier, s’exprimant dans une entretien au Financial Times, Li Daokui, membre du comité de politique monétaire de la People’s Bank of China, avait estimé que «le problème du logement en Chine est en fait beaucoup plus fondamental et plus important que celui du marché immobilier aux Etats-Unis et au Royaume-Uni avant la crise financière ».

Rappelons qu’à  la suite d’une hausse de l’inflation de 2,8% observé en avril 2010, les prix de l’immobilier avaient flambé de 12,8%, affichant ainsi leur plus forte hausse en cinq ans.

Sources : AFP, Reuters, Dow Jones Newswires

(19 commentaires)

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    Le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, a fix

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