Les banques américaines sont en piteux état et hors d’état de financer le logement, soit directement, soit indirectement (je serais étonné que les titres sur dette immobilière soient autre chose qu’un répulsif désormais). Et si quelqu’un les accepte, c’est oncle Picsou, les fonds vautours de 5 cents à 11 cents le dollar.
La diffusion des titres a sonné les acteurs financiers mondiaux, interrompant en Europe les transactions interbancaires (prêter aux particuliers dans ces conditions là, c’est surréaliste), il y a donc gros à parier que les banques vont considérablement réduire la voilure.
Le triptyque banque/AI/Notaire risque donc de se voir interrompu, pas par la défaillance du client, mais par manque de prêteur, trop occupé à éponger leurs pertes pendant des années.
Rendus méfiant vis à vis de l’autre banquier, le banquier risque la crise cardiaque au mot « risque », si petit soit il.
Donc la possibilité de voir baisser les prix très fortement et bien au delà de leur niveau initial d’avant bulle.
D’ailleurs, même sans aller si loin, je rappellerais les rigidités bancaires de la période 1992/1999, où il n’était pas évident d’emprunter, et la négociation difficile. C’était un des paramètres des prix bas.
A cela s’ajoute le début de crise immobilière européenne proprement dite.
A cela s’ajoute la crise énergétique,
A cela s’ajoute la tension USA/Chine,
A cela s’ajoute la tension USA/Russie,
A cela s’ajoute la tension USA/Iran.
L’empire est pris dans une crise tellement multiforme qu’il est impossible qu’il en sorte indemne. Par contre, comme à chaque déclin d’ empire, une renaissance s’annonce.
Le récent vote d’un paquet énergétique par la chambre US en est le signe.
Quand au marché immobilier, il va s’avérer à haut risque, il est déjà à haut risque.
Entre le déclin de l’Empire et la renaissance, n’y aurait’il pas une petite période dénommée moyen age? la dernière a durée 1000 ans.
il y eut (environ) une centaines d’empire sur terre. Avec la meme mecanique de declin. De plus, a bien des egards, le moyen age n’est pas une periode de regression, mais au contraire une preiode foissonnant de progres et d’innovations.