« Plus de la moitié de la population mondiale vivra en ville en 2008, selon un rapport, publié mercredi, d’une agence de l’ONU, qui lance « un appel à l’action » à destination des pays en développement, les premiers concernés par cette urbanisation galopante.
Sur 6,6 milliards d’humains, un peu plus de 3,3 milliards vivront en milieu urbain en 2008. Ce nombre continuera d’ailleurs de croître rapidement, la population urbaine atteignant 4,9 milliards d’habitants en 2030 sur un total de 8 milliards d’êtres humains à cet horizon, soit six personnes sur dix. » Source : 20 minutes, Un humain sur deux vit en ville: un défi pour les pays en développement
Alors que nous laissons filer la « propagation des pavillons » et aggravons la périurbanisation et le réchauffement climatique, la conclusion de l’ONU est très intéressante :
« Ces Etats doivent renoncer à tenter de freiner la croissance urbaine, mais au contraire l’accompagner par des politiques sociales pour en tirer le meilleur parti. »
3,3 milliards d’humains en « milieu urbain », comme ils disent (ter) et sur ce nombre combien dans des taudis et des bidonvilles ? 20% ? 30 % ? Davantage ? Les beaux messieurs de l’ONU n’ont probablement pas voulu gâter leurs mocassins dans les ruelles puantes de Calcutta ou de Rio de Janeiro, ni dans le Neuf-Trois…
La proportion des mal logés doit en effet être importante dans les villes.
Il y a combien de mal logés en France, pays riche : 3 millions ? (stats de la fondation abbé Pierre), alors dans les PVD, on n’imagine pas, surtout dans les grandes villes. Heureusement, dans certains endroits, le climat aide un peu à tenir à la belle étoile.