Belle image n’est ce pas ? Et bon raccourci. La crise n’est pas immobilière, mais financière.
Rappel historique. Dans les années 60, De Gaulle dit à des ministres ébahis :
« Arrêtez de vous préoccuper de l’ Union Soviétique, vous en verrez la fin. Occupons nous du dollar ».
Il reprend une tradition française, mis en place dans l’entre deux guerre. Il faut tolérer l’existence de certains régimes, ils ne sont pas appelés à perdurer (URSS, Italie fasciste), et les utiliser, pour contrer la vraie menace (L’ Allemagne).
C’est la Politique mis en place par C. Chautemps en 1934, réalisé par P.Laval en 1935, le front de Stresa.
La vraie menace, depuis les années 1960, c’est le dollar.
Monnaie qui rétrécit à vue d’oeil, d’abord garantie sur l’or (jusqu’au 15 août 1971), puis sur ses créances extérieures, et depuis 1990, sur des dettes, un monceau, et la réticence des créanciers à admettre qu’ils ont tout perdu.
La monnaie définitive ayant cessé d’être crée depuis 1973 environ (suivant les pays), on ne crée que de la monnaie temporaire. Une dette, crée de la monnaie. Mais ce système est totalement pervers. En effet, pour qu’il fonctionne, il faut créer, toujours plus de monnaie qu’on détruit (les remboursements), mais aussi, créer toujours plus de de monnaie, simplement pour payer les intérêts.
Ce système est un système de cavalerie financière.
Il doit aller de plus en plus vite, simplement pour tenir debout. Raison pour laquelle, depuis le 15 août 1971, les USA ont crées 2 milliards de $ par jours.
La finalité de l’immobilier dans ce contexte là ? Simple, très simple même. Mouiller tout le monde dans la combine. Apporter de l’eau au moulin de l’endettement.
Et s’il n’y a plus de ménages solvables, ont les prend non solvables.
Seul problème, il n’y a plus de ménages à arnaquer en suffisance.
On est donc bien dans le cadre d’un krach imparable.
Le biais trouvé (spéculation sur les matières alimentaires), elle aussi sur les produits de base que doivent absolument consommer les ménages, va vite buter sur les conséquences politiques.
Les émeutes de la faim mettent en jeu des forces irrésistibles.
L’autre solution (politiquement incorrecte) serait de relancer et la création de monnaie définitive et l’inflation salariale… On va y venir. Le tout est de savoir quand.
Bonjour,
je trouve cet article très intéresent et d’une vision assée large pour voir loin. Mais cet article est un peu catastrophique je pense puisqu’il ne précise pas les « niches » qui logeront les richesses futures et avenires. Les richesses me semblent t’il se situent toujours dans ce qu’on est bien obligé de consommer! A mon sens, et ce que ne dit pas cet article, c’est que l’
Il y aura toujours des bulles car l’argent ira toujours se nicher quelque part.
Et des liquidités il y en a tout plein dans le monde.
Il y aura toujours des bulles car l’homme est cupide : il renforce son investissement lorsqu’il voit un espoir de gain accru poindre à l’horizon.
Ne rêvez pas trop à la fin du système le soubresaut actuel n’est à mon sens qu’une péripétie.
Et une bonne vieille méthode pour tenir encore un peu : la GUERRE.
Le refuge de crédit est alors l’industrie de l’armement, puis la reconstruction. Sans compter l’immense avantage des divisions créées et d’une domination acquise.
Pour de plus amples informations, se réferer au XX siècle, et réétudier les deux conflits mondiaux et leurs conséquences, évidemment avec des ouvrages appropriés, peu accessible du grand public, car pour certains carrément interdits (??)
les fins d’empires sont toujours les mêmes…
J’espère que le parti de la guerre va se calmer aux Etats-Unis. Ca risque vraiment de finir très mal !
L’Iran n’est pas l’Irak. Il va y avoir une campagne de propagande avec tous les merdias aux ordres contre les Perses et il est clair que les US, à bout économiquement et militairement, doivent penser à utiliser l’arme atomique.
Je n’ose même pas envisager cela, mais ils ont déjà procéder à des bombardements gratuits (les guerres étaient gagnées) contre des cibles civiles : Hiroshima, Nagasaki, Dresde, Cologne, …, Belgrade plus récemment avec à chaque fois des armes « interdites » (atome, phosphore, fragmentation)
c’est pour cela que les fins d’empires sont dangereuses. La seule force qui reste à l’empire, c’est l’armée, et la tentation de s’en servir.
Mais d’un autre coté, la défaite militaire peut etre total. les pertes americaines sont tres mals vécues, mais en face, on s’en tape. c’est le syndrome mogadiscio
Tout à fait, sans compter la possibilité pour l’Iran de commanditer de nouveaux attentats à New-York, à Londres, à Paris…
Cinq ou six grenades à 2 dollars pièce dans le métro de Paris, un jour d’affluence, pourraient rabattre le caquet de nos va-t-en guerre…
on arrive d’ailleurs à un paradoxe. Les militaires qui arrivent au pouvoir sont souvent prudent, les planqués agressifs.
Cf bush, blair, sarko…