Chauffage électrique en France. II

Images36 % des logements sont donc chauffés électriquement en France. C’est un record. Ailleurs en Europe, ce genre de chauffage peut être ni plus ni moins qu’interdit, ou il est plus généralement, très marginal, 15 % au Luxembourg, 10 % en Autriche et 5 % en Allemagne.
On voit donc, que sans l’action délibérée des pouvoirs publics, ce genre de plaisanterie serait resté à l’état de prototype et de curiosité de laboratoire.
L’évolution du cadre juridique, ou son maintien en l’état actuel amènera la consommation électrique de 50 GW en 2020 à 5 GW…

Le chauffage électrique, en perte de vitesse aux époques de récession immobilière (milieu des années 1990), est de nouveau en vogue, suite à la norme promotelec, et surtout, au surenchérissement des coûts du logement.
En réalité, le chauffage électrique en France, n’a été là que pour JUSTIFIER le nucléaire (même pas le rentabiliser).
Cette manière, aberrante de se chauffer, et comme la lampe à incandescence. On la sait complètement dépassée, mais on ne veut pas la mettre à mort. Il y a trop d’intérêts en jeu. Les industriels, les compagnies électriques, les particuliers, eux, n’ont plus qu’à payer.

(2 commentaires)

  1. Pourquoi est-il aberrant de se chauffer au chauffage electrique ? Ce type de chauffage :
    – est peu couteux a l’achat
    – necessite peu d’entretien
    – est peu dangereux
    – et surtout, contribue tres peu a la production de CO2 (car 80% de la production d’electricite francaise est d’orgine nucleaire)
    Quelles sont les autres alternatives ? Gaz, fioul, pompe a chaleur ? Chacune a ses inconvenients (gros emetteur de CO2, dangereux, couteux a l’achat, couteux a l’entretien)…

  2. greg, pour le confort car un radiateur à accumulation est beaucoup plus confortable qu’un grille pain.
    et dans ce cas, le prix n’est plus le même.
    concernant le choix, je dirais bois, solaire ou PAC. en tout cas, un chauffage avec un circuit à eau car c’est celui qui est le plus évolutif puisque l’on peut passer d’une energie à l’autre.

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