On comprend mieux les récentes déclarations de la BCE : BCE : prête à injecter plus de liquidités. « La Réserve fédérale a copieusement alimenté le système bancaire en liquidités jeudi, en injectant 35,5 milliards de dollars par le biais de trois opérations de refinancement.
C’est un peu inférieur aux 38 milliards de dollars du 10 août, date considérée plus ou moins comme marquant le début des tensions sur le marché du crédit, lorsque les entreprises ont commencé à avoir du mal à accéder à des lignes de crédit en raison des troubles de la crise du crédit immobilier « subprime ». » Source : La Tribune, La Fed a injecté 35,5 milliards de dollars dans le marché
« Le taux des fonds fédéraux ressort à 4,813%, au-dessus de l’objectif de la Fed qui est de 4,75%. »
Les investisseurs ne peuvent qu’applaudir mais on ne comprend pas bien les motivations de la Fed. Soutenir la bourse ? Mais pourquoi ? Ont-ils des informations qui laisseraient croire que la crise des sub a des conséquences plus lourdes encore que prévu ? Bien, mais pourquoi maintenant ? Ne serait-il pas salutaire de laisser le marché se purger par lui-même ?
Pour ma part je pense que l’on n’en est qu’au début. Les prêts « 2/28 » défaillants qui ont ébranlé le marché en août provenaient des crédits contractés en 2005, or en 2006 et 2007 il y en a eu bien plus, et encore plus risqués… 2008 sera une année charnière.
Je rappelerai enfin ce que Walter Bagehot conseillait aux gouverneurs des banques centrales au cas où ils seraient confrontés à une crise de crédit : prêtez tant que vous voulez et sans limites aux banques qui viennent se refinancer, mais prêtez à des taux prohibitifs ! La Fed en est loin…
BCE : prête à injecter plus de liquidités
Je ne pense pas que la FED cherche à soutenir la bourse. La bonne santé apparente de cette dernière est une conséquence qui n’est pas l’objectif.
La FED visiblement cherche à permettre un crédit peu cher dans un contexte où le marché interbancaire est bloqué afin de ne pas décourager l’investissement et donc la croissance.
Est-ce que cela suffira ? Il est acquis que la FED ne montera pas ses taux dans les 6 mois et certains analystes pensent qu’elle pourrait donner un coup de pouce supplémentaire en cas de besoin.
Quant à la bourse, je comprendrais un statu quo car les entreprises affichent tjs de bonnes performances (du moins pour le moment) mais de là à continuer à monter…
Ce qui est certain c’est que personne ne sait si la crise des subprime est achevée aux Etats Unis ou si il va encore y avoir des dégats. La position attentiste des banques le montre clairement.
La Fed cherche aussi et surtout à éviter que le système bancaire s’effondre.
La dernière fois qu’elle s’est dit qu’une purge serait bienvenue c’était en 29.
Depuis , des gens comme Bernanke qui ont passé leur vie à étudier le sujet se disent qu’il est préférable d’éviter la « purge » et les files d’attente devant les guichets de banque.
Le système est complètement malade et au lieu de le réformer, on assiste à un acharnement thérapeutique alors que sa mort est inévitable…
Mais c’est naturel après tout, les vrais mesures radicales ont souvent été prises au dernier moment après une guerre ou une révolution.
Quelque chose ne tourne pas rond dans ce blog baissier, anti de robien, anti investissements immobiliers, anti AI… les pubs au milieu des posts sont en contradition avec le contenu des posts…
Ouuups, il faut payer les salaires des modérateurs et des managers de Social media Group …Je m’excuse…Mais après une seconde pensée, il y a comme même un problème de crédibilité par ici
Voilà un extrait d’un document que j’ai reçu de la SG
Au cours du trimestre la crise du marché immobilier résidentiel américain a nourri les incertitudes.
Du coté des marchés immobiliers d’habitation français on assiste à un attérissage en douceur. Le volume des ventes tend à se stabiliser, l’offre reste dynamique surtout dans le logement neuf mais la demande est atone.
Le rythme de progression des prix continue de décélérer graduellement.
Ce freinage est lié au fait que les prix sont de plus en plus dissuasifs tandis que le taux de crédit à l’habitat ne baissent plus. Le ratio de solvabilité des ménages continue de se dégrader( entre 31% et 35%
Le contrôle des risques par les établissements prêteurs est élevé!!!!