Si certains voient les faillites bancaires avec incrédulités, d’autres se posent la question qui paraissait incongrue il y a peu.
Les portefeuilles bancaires seront désormais classés en trois niveaux.
Pour le premier existe un marché et des données observables, là les valeurs sont un tant soit peu objectives.
Pour le second niveau, il y a déjà moins de transactions observables. La liquidité est déjà problématique.
Pour le troisième niveau, il n’y a pas de transactions, du tout. Seul le modèle mathématique de la banque importe. Mais comme il n’y a pas de transactions, le terme de « liquidités » est tout à fait inadéquate.
Selon une note interne de la Bank Royal of Scotland, cette règlementation conduit à la dépréciation immédiate de 100 milliards d’actifs, et à terme d’une fourchette de 250 à 500. Et encore cette donnée initiale de 100 milliards de $ est elle une donnée considérée comme basse.
Les dépréciations d’actifs des CDO, selon une équipe d’analyste de Citigroup atteignent 64 milliards de $, hors seuls 15 ont été provisionnés.
Les indices ABX qui reflètent les cours immobiliers donnent des « données observables », prescrites par la règlementation. Or, ceux-ci sont en chute de 20 à 80 %.
Inutile de rappeler le cas des banques allemandes, ni celui de Northern Rock (intervention de la Banque d’Angleterre à hauteur certainement de 40 milliards de £, en attendant les 50), les « bons résultats » des banques françaises sont liés à un provisionnement ridicule des risques, sans aucun rapport avec la chute d’activité observée, dans ces mêmes banques.
Pour info :
La Banque HSBC met fin à ses activités dans l’hypothécaire aux Etats-Unis.
Une de plus !
les CDO se ramassent à la pelle…….
c’est le coin des poétes !