Comme une vieille blague échangée entre confrères

Nordpasdecalais Voici la blague en question, où plutôt la remarque échangée qui revient comme une vieille blague entre confrères A.I. (en provenance du salon de l’immobilier « Immotissimo » de Lille, ce week-end) : « Pour connaître la santé du marché, il suffit de mesurer l’épaisseur des journaux d’annonces. Ils ont doublé de volume ! » Bon, c’est vrai, mon titre est racoleur et après je suis obligé de redevenir sérieux. Au nord, (spéciale dédicace à Pierre Bachelet), il y avait des vendeurs qui mettaient en vente, longtemps, à des prix stratosphériques, leurs biens, grâce à des crédits relais.

Et comme partout en France, les crédits relais s’étirent vers l’infini et au delà, pour la plus grande peine des promoteurs, en bout de chaîne, les premiers à souffrir du ralentissement. La Voix Eco : « l’immobilier se porte t’il bien ?« 

Un commentaire

  1. de la part de Beber:
    Article source Reuters –
    Juliette Rouillon:
    A quand le retour à la normale dans l’immobilier en Europe ?
    CANNES (Reuters) – Frappés de plein fouet par la crise du « subprime », les acteurs du marché immobilier en Europe se demandent à quand le retour à la normale, selon l’enquête annuelle du Urban Land Institute (ULI) et de Pricewaterhouse Coopers.
    « Paris a fermé pendant le mois d’août et à leur retour, les gens ont atterri sur une planète totalement différente », souligne l’un des 485 intervenants du marché interrogés anonymement dans le cadre de cette enquête présentée à l’occasion du Mipim.
    « Le secteur immobilier a eu le rappel à l’ordre dont il avait besoin », estime cependant l’un d’entre eux.
    Pour autant, les marchés immobiliers européens devraient bien résister à la crise financière grâce à la relative bonne tenue de la consommation, du marché locatif et des économies nationales, estiment les professionnels.
    L’enquête conclut à un atterrissage en douceur, avec une légère hausse des taux de capitalisation, de 12 à 27 points de base, pour la plupart des actifs immobiliers de qualité en 2008.
    « Si ce n’est qu’une affaire de marchés financiers et que les utilisateurs restent relativement heureux, ça ne sera pas trop grave », dit un professionnel qui a vu passer plusieurs cycles.
    A y regarder de plus près cependant, la situation apparaît plus complexe, faisant ressortir une Europe à trois vitesses.
    Il y aura une correction sévère au Royaume-Uni mais l’Europe continentale sera moins durement touchée, et en Europe centrale et orientale il y a un potentiel de compression des rendements (hausse de prix) car l’amélioration des fondamentaux n’a pas encore été entièrement intégrée dans les prix, disent-ils.
    Certains acteurs du marché sont plus alarmistes que cela.
    « Une correction majeure des prix est en oeuvre, dirigée par la situation en matière de crédit. Plus la dette restera un problème et plus la correction sera sévère. Actuellement, nous nous dirigeons vers une baisse de 20 à 30% des valeurs à travers l’Europe », dit l’un d’entre eux.
    Toutefois, les intervenants sont tous d’accord sur un point: les actifs secondaires sont plus vulnérables que les actifs « prime » et on assistera à un mouvement de « flight to quality ».
    Malgré un environnement reconnu comme étant plus difficile en 2008, les professionnels interrogés sont « plutôt positifs » et « modestement optimistes », avec une majorité d’entre eux prévoyant des bénéfices bons à excellents cette année.
    Cette confiance s’explique en partie par le fait que les professionnels interrogés dans le cadre de cette enquête sont expérimentés alors qu’au cours des deux dernières années le marché immobilier a été envahi par de nouveaux arrivants.
    « Il y a une énorme quantité de transactions reportées courant 2008″, note un spécialiste du crédit, qui pense que le marché interbancaire ne reprendra pas avant mi-2008.
    Enfn, la période de l’irrésistible baisse des taux de rendement est arrivée à sa fin. Les fondamentaux de l’immobilier sont revenus sur le devant la scène » et les emprunteurs « sensés » devront chercher la croissance des loyers et non la plus-value.
    Juliette Rouillon

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