Le vent de panique sur les retraites par répartition que nous ont soufflés nos gouvernements a contribué à la bulle immobilière.
C’était une des manières, de faire, du placement immobilier, un complément.
Mais le gouvernement Raffarin, qui voulait augmenter les prélèvements obligatoires pour la retraite, sans les augmenter, tout en les augmentant ( c’est clair non ?), avait trouvé le génial PERP, comme autre complément des retraites par répartition, soit disant en déshérence.
Vous qui étiez beaux, intelligents, libéraux s’entend, vous alliez économisé « librement » pour vos vieux jours, mais las, le succès n’est guère au rendez-vous de la raffarinade.
2 millions de contrats, pour 3 milliards d’encours, (moyenne : 1500 euros par contrat) avec un taux d’intérêt variant de 3.10 % à 4.15 % en 2007, soit, à l’heure actuelle, autant que l’inflation, sans revalorisation de rente prévue,vous pourriez prendre vos retraite à l’âge de 500 ans, où, tout le monde en conviendra, on a la vie devant soi.
Les assureurs et banquiers sont au chevet du grand malade qu’est le PERP, sans grand espoir de le sauver.
Il y avait sans doute, plus de 60 ans après la guerre et le dernier naufrage des « fonds de pensions à la française », besoin de cette piqûre de rappel.
Un fond de pension, ça fait faillite.
Obligatoirement, un jour ou l’autre.
En plus, si le rendement est celui d’un livret de caisse d’épargne, il n’y a plus besoin de fond de pension pour gérer votre épargne.
Tout le monde est assez grand pour le faire soi-même.
En outre, s’il fallait un argument pour prouver la porosité entre retraite par capitalisation et immobilier, y compris dans l’esprit de ses concepteurs, c’est que la sortie du PERP n’est possible qu’en rente et toucher le capital n’est possible QU’EN CAS D’ACQUISITION DE LA RESIDENCE PRINCIPALE.
Ray, faut arrêter de prendre tes désirs pour des réalités. Marx est mort.
Et surtout ne pas confondre Hedge Funds et Fonds de Pension. Ni avec le Livret A (15 300