Crise aggravée de l’immobilier américain.

ImagesOn annonce à grands coups de trompettes la fin de la crise financière. Ou plutôt les seconds couteaux annoncent le dénouement.
« Le plus gros de la crise est passé », disent ils.
Pour Paul Jorion, il n’en est rien, la crise immobilière s’aggrave et en conséquence, la crise financière dont elle est fille.
40 % des subprimes sont en retard de paiement, la totalité de l’immobilier résidentiel est touché.
La dégringolade est aggravée par l’inflation galopante ambiante.
Countrywide annonce un taux de défaut sur les prêts « Prime », passé de 5.76 % à 6.48 %, entre le dernier trimestre 2007 et le premier trimestre 2008.
Il est clair que la crise métastase.

La chute annuelle des prix immobiliers est sur une pente de 25 % depuis le début de l’année.
Les nouvelles en provenance directe d’Amérique sont catastrophiques : 2 840 milliards de pertes
Le Los Angeles Times parle de 6 000 milliards. Combien ont été comptabilisées ?
Pas lourd, visiblement.
Mais, d’un point de vue strictement bancaire et américain, il était inutile de se casser la tête à documenter des dossiers de prêts.
En effet, destinés à la revente à l’étranger, ça ne les intéressait pas. Une parfaite carambouille.