J’avais usé d’humour en disant que le krach était pour les quasi-sauvages, et les pas-biens-civilisés.
Je ne blâme pas les citoyens de là-bas, qui vivent, comme ici, une situation imposée.
Mais je me moquais des médias et de leur manière de présenter les choses.
Dire et répéter, cela sera différend ici, c’est montrer un grand mépris pour les autres peuples.
Si certains ont échappés -maintenant- à la bulle immobilière, notamment japon et Allemagne, c’est que leur démographie se présentait comme fort usée, et que leur précédente bulle apparaissait comme bien mal purgée.
Mais visiblement, cela ne les empêche pas de vivre AUJOURD’HUI, une chute aussi, et d’activité et de prix.
En ce qui concerne la France, après ce krach (tout d’abord, maintenant, on parle bien de krach et d’éviter une trop longue dépression), on peut signaler sur le JDN l’économie, une douzaine de tableaux et d’indicateurs.
La vue synthétique est d’une entrée en crise. Un début.
Après les épisodes douloureux yankees, espagnols et britanniques, tous les indicateurs piquent du nez :
– les prix se tassent, bien que légèrement encore,
– les volumes baissent sensiblement (IDF : le recul est constant depuis janvier 2006),
– les stocks explosent,
– les loyers voient une évolution proche de zéro,
– les taux d’intérêts remontent, les conditions de prêts se durcissent,
– le nombre de permis de construire se tasse, les mises en chantier aussi,
– l’encours de crédit immobilier décélère franchement,
– le seul point qui ne plonge pas est l’activité du bâtiment.
Mais ce n’est même pas une bonne nouvelle. Ce sont simplement les délais de réalisations qui se raccourcissent, en même temps que les carnets de commande.
En résumé : aucun des éléments, n’est en lui-même un signe important de crise.
Ce qui est frappant, c’est la conjugaison de tous les facteurs.
Là, on peut dire qu’on n’a aucune chance d’échapper à une correction importante.
Quand à l’inflation, si elle n’est pas accompagnée d’inflation salariale, qui soulagerait la situation , pour les emprunteurs à taux fixes, elle aggravera la crise et au niveau des locations, des taux variables, et des prix d’acquisitions.
Où va la France après le Krach US ?
Et bien tout simplement vers le retour a l’étalon or mon cher Patrick.le système a fonctionné depuis le moyen âge à 1971 , revenons aux fondamentaux
l’étalon or, ce sera APRES la consolidation…Mais cela peut être agité avant…
Bonjour,
Ce matin au café du coin de mon bled à 9h30, un collègue A.I. indépendant : » l’immobilier se casse la gueule »; pourtant nous sommes dans le sud des LANDES où toute l’EUROPE veut parait-il venir prendre la retraite – c’est ce que j’entendais encore il y a 1 an et demi de sa bouche – et où les prix au pire se stabiliseraient avant de repartir à la hausse. Mais merde : saleté d’inflation, saleté de classe moyenne dont les salaires stagnent (ça au moins on est sur que ça stagne), saleté de carburant en train de flamber, saleté de banques qui ne veulent plus prêter, saleté de vendeurs à qui on a du mal à expliquer que la fête est finie : les temps sont durs pour tout le monde mais particulièrement pour ceux qui se sont gavés sur les biens des autres auprés de moutons qui eux-mêmes mangent leur pain noir en remboursant leurs maisons achetées trop chères par leur crédit à taux variable.
Et moi pendant ce temps : j’attends en réussissant à faire baisser mon loyer (et oui ça marche surtout en ce moment: il vaut mieux baisser le loyer au locataire que l’on veut garder, essayez vous verrez! ) que les vendeurs soient murs pour la négociation! et croyez moi ça arrive : demandez aux A.I. qui n’ont rien vendu depuis 3 ou 4 mois et qui sont prêts à argumenter toutes les propositions à la baisse d’acheteurs potentiels si rares en ces temps difficiles!
allez et courage à tous les résistants de l’immobilier trop cher!