Fracture immobilière : la surface du premier achat se réduit encore

08977868768Nous vous avions rapporté hier le résultat de la dernière étude réalisée conjointement par le Crédit Foncier et l’Essec sur la surface moyenne du premier achat immobilier : Fracture immobilière : surface moyenne du premier achat.

Le hasard de calendrier a fait que la mise à jour de ce suivi du premier achat et de sa surface a été publié à l’instant. « En France, la capacité moyenne pour premier achat baisse à 48,5 m2 », annonce l’étude. Elle a reculé dans l’ancien à 48,5 m2 au second semestre 2005 contre 50,7 m2 au premier semestre de l’an dernier, d’après l’indicateur publié par le Crédit Foncier et l’école de commerce Essec jeudi. « La capacité d’achat moyenne au second semestre retombe ainsi à son niveau du 2ème semestre 2004 après le sursaut enregistré début 2005 », indique le communiqué commun du Crédit Foncier et de l’Essec. Source : Crédit Foncier-Essec

Ce repli « peut s’expliquer en partie par l’essouflement des effets du nouveau prêt à taux zéro » mais aussi par « la poursuite de la hausse des prix au m2 dans l’ancien, la stagnation du pouvoir d’achat des ménages et le ralentissement de la baisse des taux du crédit immobilier », poursuit-il.

La marge de solvabilité recule à 16,6 m2 contre 18 mètre carrés au premier semestre 2005. Cette marge représente la surface supplémentaire pouvant être achetée avec un taux d’effort maximum, c’est-à-dire avec des mensualités plus lourdes et une durée de prêt allongée. La capacité d’achat moyenne maximale atteint donc 65 m2.

C’est logiquement en Ile-de-France que la capacité d’achat est la plus faible (41,1 m2), la plus élevée étant dans le Limousin (121,4 m2).

En province, Nice et Marseille sont les agglomérations où les capacités d’achat des ménages primo-accédants sont les plus faibles (respectivement 37,1 m2 et 48,8 m²). Marseille connaît une très forte chute de la capacité d’achat moyenne depuis début 2000 (de l’ordre de 20 m2 soit 29%).

A l’opposé, Lille et Bordeaux sont les deux métropoles où la capacité d’achat moyenne est la plus élevée (plus de 64 m²). »

Voici la définition du premier achat : c’est la toute première acquisition immobilière de primo-accédant(s),  M. Dupont (et Mme) -jeune(s) en général – et qui qui statistiquement se fait quasi systématiquement à crédit, en faisant appel à un prêt pour financer au moins une partie de l’opération. En général, cette surface est limitée par les capacités d’emprunt de(s) Dupont(s).

Le rallongement des crédits n’a pas suffi, car d’année en année, la surface du premier achat se réduit, à Paris encore plus vite qu’ailleurs, voici l’essentiel à retenir.

En province, et surtout à la campagne, jusqu’à présent le premier achat était souvent « à vie », c’est-à-dire que le logement était définitif. Mais à cause de la flambée on a commencé d’acheter du « provisoire » même dans les petites villes.

(6 commentaires)

  1. Je viens d’ajouter une conclusion !
    Il n’y a pas que PAP qui a des pannes informatiques,
    Marie

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