Immobilier de campagne : saturation partout.

Maison_campagneQuelquefois, une simple ballade en campagne, dans un village peut tourner à la galégeade et au fou rire garanti.
En effet, il n’y a que trés peu de marché immobilier, et même pas du tout, de marché dans les zones rurales. Locations inexistantes, obligation d’être propriétaire, immeubles en déshérence, ou du moins immeubles laissé à l’état d’abandon complet par ses lointains propriétaires, tel était le tableau, il y a quelques années. On peut le compléter : quelques Hlm casés ici et là, mais terriblement dépendant d’une population stationnaire, et d’une garantie municipale que l’on me manque pas

d’invoquer, car la carence de locataire est dure, trés dure. Un logement vide le reste… Et puis, changement à 180°. Aujourd’hui, j’ai pu dresser le bilan dans un petit village. Environ 800 habitants, 800 logements (on était donc à son aise), et puis, là aussi, boum de la construction. D’abord on a réhabilité… Ensuite on a (essayé de) louer. Résultat zéro. Enfin, pas zéro, mais 4 ou 5 au lieu de 50 à 100. Alors, on a vu surgir des pancartes.
Bilan : Gite. Gite. Gite. Gite. là, c’est la maison du copain. Gite. Gite. Gite. là, la mêre untel. Gite. Gite. Gite. Gite. Là, un étranger (de Marseille). etc…
Moi, je trouve que cette histoire prend de la gite. Mais cette histoire a un précédent : il parait que dans un certain village gaulois célèbre, il y eu un boum du menhir. A moins que, prévoyant, les propriétaires préparent l’exode urbain.
Mais le jeune Néarque Caïus Saugrenus avait raison : ce qui rend jaloux le voisin a parfaitement fonctionné. Il a suffit qu’un seul commence les réparations, pour que tout le monde le fasse.