Le puit provençal, ou puit canadien fait une percée réelle et remarquée depuis peu. A tel point que l’on voit, comme partout, tout et n’importe quoi, le meilleur et le pire, le coûteux et le bon marché. En bref, on est passé en quelques années de la curiosité archéologique « Qu’est-ce que ça pouvait-être ? » à un équipement grande série, qui a des chances de bientôt se généraliser. Une dépense de maçonnerie plutôt qu’une dépense réelle de chauffage, un complément bien utile (les 15 premiers degrés gratuits), qui risque de devenir le seul moyen de chauffage si les nuages qui s’ammoncellent sur les énergies fossiles se concrétisent.
J’ai vu quelques puits provençaux dans ma carrière, j’en ai soupçonné l’existence de certains, mais tous avaient la même caractéristique : celle d’une construction extrèmement solide, dont la durée a souvent dépassé celle de la maison. Aujourd’hui, comme on reste profondément influencé par la civilisation pétrole, on voit que la construction de puits provençaux, n’échappe pas à la rêgle. En effet, quand on installe des installation souterraines, il faut partir du principe qu’il faut y revenir le moins possible, et même, pas du tout, si possible. En effet, aller sous le sol est compliqué, on perd parfois les traces, la mémoire et les générations changent. Là, plus que pour une chaudière, la non qualité est à bannir. L’idéal est d’avoir un tuyau en grés ou tuyau en béton (la pierre séche des anciens), la solution la plus courante étant le tuyau polyéthyléne, le pvc étant toxique. Plus on descend, plus la température est constante, par contre on augmente le coût de terrassement. La nature du sol est importante. On peut être amené à changer complétement le sol par du sable. Les changements de direction aussi peuvent faire perdre de l’efficacité. En un mot, bonne solution, mais comme partout, la qualité a un coût. L’avantage : vous savez sur quel terrain vous batissez la maison. En effet, beaucoup de terrassement…
un site sympa sur le puits canadien: puits-canadien-home.com