L’immobilier, qu’est ce que c’est un fois érigé ? C’est de la démographie, de l’emploi, et des salaires.
Le marché immobilier se sent mal quand le rythme de progression démographique faiblit, et trépasse quand elle diminue. Ce qui provoque, abandons, démolitions et remembrements des logements (là où c’est possible).
La démographie faiblit souvent en fonction de la régression d’emploi. Derniérement, dans ma région (de monoculture industrielle) : 1500 suppressions d’emplois (assez diffus), mais assez pour casser le rythme de construction. Les jeunes s’en vont, les licenciés se serrent la ceinture, puis certains vendent…
Assez pour rendre imaginaire la valeur des immeubles. Dans certaines villes, c’est pire. La monoculture est lié à une seule usine. Quand elle ferme, la ville est rayée de la carte. Reste les vieux, les immeubles qui vieillissent et ne sont plus entretenues.
Quand au niveau des salaires, il fait le reste. Il faut habiter la région parisienne, ou d’autres régions de hauts revenus pour surpayer à ce point des immeubles de qualités pas forcément trés hautes, voire vétustes.
Car souvent, ce qui fait la valeur, ce n’est pas la qualité architecturale, c’est l’environnement social. Le même immeuble, même construction, même matériaux, vaudra tout ou rien, suivant le niveau social de ses habitants.
La bulle immobilière née en 1986, avait AUSSI été alimentée par les baisses d’IRPP de l’époque. On a réinjecté un pouvoir d’achat, qui s’est retrouvé dans l’immobilier…
Donc l’immobilier, c’est bien aussi de la politique.