Economie de bulle : Doug Noland.

Images_3 Pour Doug Noland, l’économie de bulle a deux caractéristiques.
La première est une hypertrophie de l’investissement dans la consommation, gonflée par les bulles.
La seconde est une rétractation du coeur productif des sociétés, visibles dans les déficits de différents pays : USA, GB, Espagne, France.
Les USA faisaient tenir le système en inondant la planète de liquidités.
Aujourd’hui, le renversement du cycle tue, tout simplement, certains secteurs économiques, très variés d’ailleurs, crise de ces secteurs nettement aggravés par le déplacement de la spéculation sur l’alimentaire, l’énergie.
Cela va du pittoresque au fondamental : transport aérien, automobile.
La masse financière est désormais sans rapport avec les biens existants disponibles et négociables, qui

d’ailleurs se réduisent sans cesse.
La remontée et la baisse des taux d’intérêts par les banques centrales, d’ailleurs, n’ont dans l’espèce, aucune importance.
A la hausse comme à la baisse, le marché financier les récupère, car c’est le branchement qui est défectueux.
La création monétaire est axée principalement sur la spéculation, les gardes-fous existants dans les années 1940 à 1970 ayant tous été supprimés.
la loi Glass-Steagall  l’a été en  1999.
« Ils ont tendance, dans les faits, à surestimer le pouvoir du marché et à ignorer le rôle de régulation du gouvernement, et cette conception faussée est à la source de la crise des subprimes  « .
La crise, est donc, je le répète, politique avant d’être économique.
Mais la crise énergétique et alimentaire est la plus grave.
A ce niveau là, elle est potentiellement explosive, elle demande des coupables et des exécutions.

(4 commentaires)

  1. je suis hélas trop jeune (26 ans) pour connaitre les gardes-fous dont tu parle, mais je serais curieux de savoir ce qui permettait de réguler le marché immobilier sans qu’il y est de bulle spéculative…
    Concernant ton post, je suis pas d’accord… Tu parle de masse financiérer qui vont d’un endroit à un autre, pour spéculer sur ce qui rapporte le plus… Jusque là d’accord..
    Les spéculateurs commencent à acheter à bas prix et les prix montent, mais pour qu’il y est une vrai bulle comme c’est le cas depuis les années 2000, il faut que la masse populaire achéte aussi des biens immobiliers…
    Or ca ne serait jamais arrivé si les taux d’emprunt n’avait pas était aussi bas durant une trés longue période 96-2008). Les spéculateurs aurait fuit beaucoup plus tôt le marché immobilier si les taux d’emprunt avait augmenté en se rendant compte que leur rendement s’en serait trouvé diminuer…

  2. @bertignac
    Et quand tu empruntes, mettons 100 000 e (ou $ ou $), « l’argent » il vient d’où ?
    Réponse A:
    Des dépôts des « Autres » (compte courant, livret, plan, …)
    Réponse B:
    Il est créé à partir de rien devant toi en 5 minutes, à la signature, et porté au crédit de ton compte courant, avec une petite précaution pour la banque, celle d’avoir 12 % en garantie suivant la convention BAL II, soit 12 000 euros. Sur cet argent qui n’existe pas et qu’elle met en circulation dans l’économie par ton intermédiaire, un « piti intérêt » te sera demandé ainsi que des frais de dossier, assurances, etc.
    Cette création n’est bien sûr pas du tout inflationniste, ni créatrice de bulle, ni une cavalerie financière, allez lâchons le mot, la plus grande escroquerie jamais réalisée, puisqu’il faudra toujours un autre prêt pour rembourser l’intérêt du précédent.
    Réponse C:
    Euh, chépa, la banque, elle l’a, l’argent, non ?
    Réponse D:
    De Saturne

  3. @Décroissance accélérée.
    Avec un baril à 146$, quel est le prix du litre de super ou de gasoil en France ? Quel serait ce prix à 200$ ? Faites la différence, multipliez par la consommation volumique d’un ménage moyen. Qu’en déduisez-vous ?
    Pour ma part: toujours autant d’embouteillages, des camions qui se doublent en côte sur 3 km…
    A 400$, on en reparle.
    NB: je roule au B85.

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