Le bilan de Baverez.

Images N. Baverez vient de dresser le bilan apocalyptique de 30 ans de politique économique.
Déconfiture des banques, Krach immobilier, choc alimentaire et énergétique, avec l’aveu :  » l’ouverture des frontières, est clos.  « 
En réalité, l’occident entier est victime d’une césure de génération.
On dit qu’une génération crée la fortune, la seconde la maintien et la troisième la croque.
Qu’est ce qui est le plus frappant ?
C’est l’inculture complète et crasse des élites. Je voudrais choisir d’autres mots, mais il n’y en a pas.

A l’inverse d’une génération, qui, si elle n’avait pas fait de longues études avaient beaucoup appris de leçon « sur le tas ».
La classe dirigeante actuelle est coulée dans un « prêt à penser » assez phénomènale.
L’empilement de leurs mesures a provoqué : « la baisse des revenus des ménages et des entreprises, la chute de l’activité et de l’emploi  « .
Faisant partie des gens qui ne comprennent rien et n’apprennent rien, il applaudit cependant une politique gouvernementale complètement pro-cyclique (qui aggravera la crise) et non contre-cyclique.
En même temps, son aveuglement est complet : « Le prouvent leur adhésion au principe des réformes, la transformation de leur attitude vis-à-vis du travail ou des dépenses publiques, la distance face au recours à la grève pour réguler les relations sociales.  « 
Là encore, tel ce qui s’est passé dans la décennie 1780, le gouvernement met en pièce l’appareil de gouvernement.
Et certains applaudissent.
C’est, pour un bref instant, la paix des tombeaux. Mais les vrais gens ne sont pas morts.
Pour remonter une révolution, il faut se donner du temps et de la peine.
Visiblement, on s’en donne les moyens.

Lundi 4 août 2008

Un commentaire

  1. Baverez ne comprend rien à la France et ne voit même pas que les Français n’ont aucune confiance dans le systéme financier Anglo-Saxon.
    C’est bien pour ça que le CAC40 dégringole alors que l’immobilier resiste fortement en France.
    C’est l’inverse qui se produit aux USA: un Dow Jones qui ne perd « que » 15 % alors que les américains fuient l’immobilier;
    Baverez fait semblant de ne pas voir que les Français sont prudent avec leur argent et ils ont sans doute raison de ne pas mettre les pieds dans les retraites par capitalisation, les subprimes et les crédits hypothécaires.
    D’ailleurs les banques Françaises sont parmis les plus solides du monde d’aprés Standard and Poors.
    Les USA onr pris des risques énormes avec des investissements aléatoires.
    Ils ont pris des risques effarants avec les retraites par capitalisation.
    Ils ont pris des risques incroyable avec les prêts hypothécaire et l’endettement.
    Ils ont pris des risques inconsidérés en ne mutualisant pas leur Sécurité Sociale.
    Etre américain aujourd’hui, c’est trés risqué…beaucoup plus que d’être Français et Européen.

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