Lien vidéo à la suite de ce billet. « Plus personne ne veut habiter loin de son travail, pour réduire la facture d’essence. Et en province, à plus de 30 km des centres-villes, l’immobilier est en chute libre » : voilà, en quelques mots, comment le remplaçant de Claire Chazal annonce le drame qui est en train de se jouer un peu partout en France dès qu’il y a un certain nombre de kilomètres à effectuer pour sen rendre à son travail. L’exemple de cette femme qui essaie depuis un an de vendre sa maison est marquant. Même en baissant le prix de 15 %, rien n’y fait et elle s’avoue coincée.
Le cocktail explosif baisse du pouvoir d’achat, hausse des taux, restriction des banques, essoufflement du marché et hausse du carburant a anesthésié le marché de grande couronne. Dire qu’à la fin du reportage, on nous annonce une hausse des prix en centre-ville en contre-partie, c’est du grand n’importe quoi car si les vendeurs de grande périphérie n’arrivent pas à trouver d’acheteurs, comment voulez-vous les voir se ruer sur le centre-ville ? En plus, vu les conditions actuelles (le fameux cocktail explosif), j’aimerais bien savoir comment les prix en centre-ville vont augmenter ?
TF1.fr : « Quand la flambée du baril alimente la crise immobilière«
annoncer que la baisse de l immo rural va augmenter le prix du centre ville reste à voir, vu la baisse de notre pouvoir d achat couplé a l augmentation dest taux d interet, Les AI tentent de positiver mais la chute es irremmédiable…
Acheteur attendez et on verra
Nano
Avant d’acheter il est urgent d’attendre. La situation est en plein bouleversement. Les vendeurs commencent à désespérer et à paniquer. surtout ceux qui ont la corde au cou.( prêt relais/divorce/succession/gros besoin d’argent/mutation etc…)
Nano: cette annonce augmentera peut etre la demande en centre ville, mais pas la demande solvable… les premiers à envisager plus ou moins de s’éloigner étant naturellement ceux qui ont le plus du mal à « suivre » les prix de centre ville.
Or c’est bien la demande solvable qui fait les prix. Donc les prix de centre ville n’augmenteront pas plus. Ils sont déjà en train de légèrement baisser, puisque plus grand monde n’est capable de suivre les prix demandés sur ces dernières années.
En Fait on essaie de trouver un bouc emissaire a des biens immobilier beaucoup trop cher. Quand le prix des carburant augmente de 1 euro a 1,5 euro, c’est pas la fin des haricots…mais quand l’immobilier passe de 90.000 a 300.000 ou 400.000 euro , la il y a vraiment un probleme…
Je suis agent immobilier dans la région du reportage. Ce reportage est assez proche de la réalité mais pas complètement. Le problème de l’éloignement des agglomérations importantes (ici, Luneville, Sarrebourg principalement) et du surcoût des frais d’essence qui en découle est un des éléments. Les autres causes véritables de la non vente de certains bients sont :
– le prix (bien sûr) : trop de vendeurs rêvent encore sur la valeur réelle de leur maison,
– le manque de pouvoir d’achat : dans le secteur du reportage peu de candidats acquéreurs roulent sur l’or et ont du mal à boucler leurs fins de mois (les petits salaires sont légions),
– le manque de travail : le taux de chômage est bien au-dessus de la moyenne nationale,
– le taux d’endettement des ménages : la plupart des personnes ont un ou plusieurs crédits à la consommation ce qui les empêchent d’avoir un dossier considéré comme bon par les banques,
– la remontée des taux obligeant les candidats acquéreurs pouvant acheter à se reporter sur des biens plus petits, avec des travaux parfois importants à réaliser et donc des biens aux prix moins élevés.
Dans le secteur du reportage, ce sont principalement les biens affichés à des prix supérieurs à 110.000
merci pour ce précieux témoignage