79, c’est la date de Pompéï, et c’est le pourcentage d’américains qui ne croient pas au plan Paulson.
Les 21, c’est, à quelque chose près, le pourcentage de la classe dirigeante, pour qui tout baigne.
mais bon, 79, c’est quand même lourd pour le marché immobilier, pour le marché automobile, pour la consommation, et pour…Enfin, c’est une liste à la Prévert. On voit mieux le ressort psychologique de l’article de Christophe Yanes.
La confiance n’y est plus.
Elle n’existe pas que pour les marchés boursiers. A ce propos, les deux dernières grandes banques d’affaires de New-York qui existaient encore, Goldman Sachs et Morgan Stanley, viennent de se suicider.
Elles ne seront plus banques d’affaires. Elles auront accès aux liquidités. Belle manière, pour elle, de dire qu’elles avaient soif aussi d’argent, comme les autres, et qu’elles étaient touchées à mort, comme les autres.
Bien sûr, comme on est faux-cul aux Zétazunis, on ne parle pas de nationalisation.
Seulement d’accès à des volumes importants de liquidités.
Mais, sans les 79, ce plan ne peut être que foireux. Des mesures techniques NE PEUVENT RELANCER un marché immobilier à l’agonie, sans confiance, on fait le gros dos, on attend, on se désendette comme on peut.
la flambée boursière et le « krach à la hausse » de vendredi, semblent, aussi, loin.
Les bourses asiatiques tiennent mieux. On vient d’y importer tous les travers qui avaient nuis à l’économie américaines, le dernier en date est le rachat par les entreprises de leurs propres actions, technique qui a si bien réussi à GM, Ford et Chrysler. C’était il y a 20 ans.
Lundi 22 septembre 2008