Le feu à la maison…

La bourse de Paris connait un nouveau Krach, deux jours après avoir été « sauvée ».
Les banques ne veulent pas des picaillons de Nicolas (si elles touchent à la recapitalisation, la valeur du reste s’évapore).
La cotation de la couronne islandaise est pittoresque. « Hors cours » au 15/10/2008 l’euro est à 318 couronnes, à l’achat à 141.64, à la vente à 108.34…
Anticiperait on quelque chose ? Même F. Fillon avoue une partie de la vérité :« La crise n’est pas derrière nous » .
La récession sera exacerbée par des politiques procycliques : « L’Irlande admet une récession en 2008 et 2009 mais augmente les impôts  « . La récession s’aggravera donc.
L’indice Nikkei est le seul à progresser aujourd’hui (à 9547, 47). A son maximum, fin 1989, il était à pratiquement 40 000. 

Pour le site d’Europe 2020, la situation arrive à un stade terminal.
Les décisions européennes n’ont rien sauvé, et gaspillé de l’argent inutilement, mais ont détruits les derniers vestiges de puissance Zétazuniens.
La finance aussi, leur échappe.
Comme pour l’Islande, comme pour la Grande-Bretagne, l’économie financière est devenu surdimensionnée à l’économie du pays.
Alors, la remise à plat pourra revêtir deux formes, soit l’hyperinflation, soit une dévaluation, dans le style très 18°siècle, on change la monnaie, avec une division.
L’intervention européenne n’était qu’une « réparation d’urgence » qui marginalise un peu plus les USA.

On peut réellement penser que nous aurons autre chose à penser, ces prochaines années, que l’immobilier…
En décrivant la situation d’un petit département français, un lecteur canadien a trouvé la situation de son pays, j’ai pratiquement vu la même au Danemark. Elle est la même partout.
Il n’y a pas que la finance qui ait souffert d’hypertrophie, l’immobilier aussi. Pour les deux, s’annoncent le temps de la purge.
Certains y voient l’apocalypse, preuve que leur démarche est celle d’un croyant, je ne vois que le retour à un principe de réalité, très paysan.
Néanmoins, je dois aussi préciser certaines choses : j’ai fait des études d’économies, mais pas récemment. Cela m’a protégé du décervelage et propagande qu’on enseigne aujourd’hui et que beaucoup confondent avec économie.
A l’époque, les marxistes n’étaient pas commodes et n’acceptaient pas la contradiction. Il n’y a rien de changé.

Mercredi 15 octobre 2008