La crise s’aggrave, si j’en crois les baromètres personnels que je suis depuis longtemps déjà.
J’avais écrit des articles sur un lotissement de 45 lots, où j’avais traité du terrain, très défavorable car de terre glaise, terre qui a la particularité de se contracter ou de se dilater fortement suivant sa charge en eau.
j’avais donc indiqué que je croyais peu au caractère perdurable de ces constructions qui subissaient des attaques de béliers incessamment. Puis, ce fut une des premières baisses de prix que je vis et signalais. Elle atteignait 50 %.
Puis, on fit appel au HLM pour occuper le terrain que le secteur de l’accession n’était plus capable de commercialiser.
Sur 45 lots, désormais, une vingtaine sont bâtis, environ moitié/moitié entre HLM et accédants à la propriété.
Aujourd’hui, deux faits nouveaux à signaler. La commercialisation des lots est suspendue (reprise en 2034 ?), mais, comme il existe des logements HLM à proximité (petits et d’une vingtaine d’années d’ancienneté), j’ai pu constaté une nouveauté, au moins sur cette ville.
Sur ces logements HLM, il y avait des pancartes « à louer »…
Apparemment, eux aussi doivent ratisser large et par tous les moyens.
Le pouls du marché de la location m’a été donné par un bailleur privé.
Il vient de fermer son immeuble. Réparations et entretiens nécessaires le rendent non-rentable, le vide, tue.
Il aimerait être exproprié, même à prix doux. Prochainement, 500 robiens vont inonder le marché local (sur un bassin de 30 000 habitants).
Vendredi 21 novembre 2008.