Les derniers avatars de l’OPA de Pernod-Ricard sur Allied-Domecq montrent (une fois de plus) combien il est risqué d’acquérir un titre à la va-vite et dans les volutes de la fête. L’euphorie n’a pas raison en général, surtout si on est contaminé sur le tard.
Allied-Domecq est un morceau de choix, et il est assez logique qu’une contre-offre survienne de la part d’une coalition liant Constellation Brands à Bacardi ou Diageo. Les fonds spéculatifs spéculent donc sur le niveau maximal auquel il sera intéressant pour Pernod-Ricard de faire une contre-contre-offre.
Les chiffres de 750 à 800 pences circulent. Le cours de bourse d’Allied-Domecq voisine en ce moment avec les 700 pences – déjà au-dessus de la première offre à 670 pences (que je trouvais déjà généreuse).
Du coup, l’action Pernod-Ricard recule, et les achats effectués au-dessus de 120 euros sont pour le moment en moins-value. C’est logique : si le groupe français emporte le morceau, il y aura a priori eu surenchère (donc l’intérêt de l’opération est moins net à court terme) ; s’il ne l’emporte pas, alors le cours actuel est surévalué.
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