PSA Peugeot-Citroën vient de célébrer vendredi le franchissement de seuil 1,5 millions de véhicules produits dans son usine de Porto Real à Rio de Janeiro, au Brésil. Un crossover Peugeot 2008 rouge rubis a été choisi en vue de marquer cette étape. Il est sorti de la ligne d’assemblage 16 ans après que le conglomérat français ait inauguré l’usine.
Carlos Gomes, président du Brésil et de l’Amérique latine et membre du Comité exécutif du groupe PSA a indiqué à cette occasion que la réalisation de ce record était une « énorme source de fierté » pour le groupe et « une preuve évidente » du « solide engagement » de PSA envers le Brésil.
Il a par ailleurs rappelé que le pôle industriel brésilien du constructeur exportait à l’heure actuelle environ 50% de sa production vers d’autres pays, en particulier en Amérique latine. Grâce aux investissements de PSA au cours des dernières années, il estime qu’il est désormais l’une des installations de production les plus modernes du groupe dans le monde, totalement en mesure de recevoir des produits nouveaux et innovants. Et ce, conformément au plan de croissance « Push to Pass ».
À l’heure actuelle, l’usine de Rio de Janeiro réalise l’assemblage des modèles Peugeot 208 et 2008 et Citroën C3 et Aircross. En plus de satisfaire le marché local, l’usine fournit d’autres pays d’Amérique latine comme l’Argentine, l’Uruguay et la Colombie. Le site a été récemment doté de nouveaux procédés de fabrication, tels que la mise en kit complet du process d’alimentation de pièces sur le bord de la ligne d’assemblage. En plus de l’usine de véhicule, le complexe industriel héberge une usine de moteurs et de pièces d’usinage lignes de moteur.
En mars 2017, Carlos Tavares, patron de PSA a donné le coup d’envoi de l’industrialisation de la future plate-forme « CMP » en Argentine, marquant ainsi la volonté du groupe d’offrir à l’Amérique latine de nouveaux modèles et de moderniser ses usines dans la région. Lors d’une cérémonie officielle avec Mauricio Macri, président de la République argentine, Carlos Tavares avait ainsi annoncé la refonte industrielle du site de Palomar. Cette nouvelle plate-forme sera ultérieurement introduite dans l’usine brésilienne de Porto Real. Rappelons que PSA a annoncé seize lancements de nouveaux véhicules en Amérique du sud d’ici à 2021.
Après avoir enregistré des années de pertes monumentales dans la région, le groupe y voit désormais ses résultats repasser au vert. Il s’attend ainsi sur un bénéfice opérationnel à trois chiffres dans la zone pour 2016. Si le marché brésilien a plongé à 1,98 million en 2016 (véhicules utilitaires légers compris), contre 2,48 millions en 2015, et 3,33 millions en 2014, PSA est parvenu à tirer son épingle du jeu, en augmentant de 17% ses ventes l’année dernière dans la région, à 183.907 unités.
Sa petite 208 est considérée au Brésil comme très moderne face à la concurrence, et la 2008 encore plus. Parallèlement, PSA affirme avoir réduit ses coûts fixes de 22% dans la région en 2016, et de 60% depuis 2012. Le seuil de rentabilité a été abaissé à 100.000 unités en 2016, contre 130.000 en 2015, affirme Carlos Gomes.
En mars dernier, le responsable PSA du Brésil et de l‘Amérique latine avait concédé qu’en 2001, lors de l’ouverture de l’usine de Porto Real, le groupe avait « péché par excès d’optimisme et embauché trop de monde ». « Nous nous sommes préparés à affronter la crise en réduisant les modèles, les variantes, en redéfinissant nos processus de travail. Dorénavant, tous les métiers sont rassemblés en un seul bâtiment, contre trois auparavant », avait alors souligné Carlos Gomes.
La production locale aura également permis de s’affranchir des contraintes douanières. Le rapport qualité/prix plaide en faveur d’une fabrication brésilienne, en permettant de réduire le prix de revient de fabrication de la voiture. L’achat de composants en monnaie locale permet également d’échapper aux variations des taux de change. A ce jour, le taux d’intégration local atteint en moyenne 65 % de la valeur d’un véhicule PSA en Argentine et au Brésil. Il devrait passer à 85% en 2019.
L’objectif majeur du groupe français est de bénéficier d’une présence solide lorsque le marché latino-américain repartira. Carlos Gomes entrevoit pour sa part un redémarrage du secteur dans la deuxième moitié de 2018. Selon lui, « le potentiel de croissance en Amérique Latine est énorme : il dépend essentiellement de la résolution de la crise politique au Brésil ». Si, certes, il reconnaît ne pas voir l’Amérique latine comme un nouvel eldorado, « il y a des affaires à faire », selon lui.
Sources : noticiasautomotivas.com.br, Challenges
Elisabeth Studer – 3 juin 2017 – www.leblogfinance.com
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