Chine et offre pléthorique pèsent sur les cours agricoles

La dévaluation de la monnaie chinoise, le yuan aura également pesé sur les cours de maïs, blé et soja durant la semaine qui vient de s’écouler. Les opérations réalisées par la Banque centrale Chine auront ainsi accentué une tendance baissière que des chiffres très défavorables concernant un niveau d’offre très élevé avaient d’ores et déjà amorcé.

Les échanges se sont révélés particulièrement instables face à la dévaluation du yuan, laquelle rend les produits américains plus onéreux pour les investisseurs munis d’autres devises, tels les chinois.

Mercredi, dans son rapport mensuel sur l’offre et la demande, l’USDA a fait état de rendements bien supérieurs aux attentes pour le maïs et le soja aux Etats-Unis. Ce qui l’a contraint à nettement relever ses prévisions de stocks de fin de campagne concernant ces deux productions, et ce, alors même que le marché s’attendait à une baisse.

Même si les chiffres de l’USDA se sont révélés moins défavorables pour le blé, les cours de cette céréale ont toutefois beaucoup pâti de la baisse des prix du maïs et du soja. Sans toutefois que la tendance baissière ne soit aussi forte que celle enregistrée pour le maïs et le soja.

Afin de multiplier les sources d’informations, les marchés devraient surveiller dès la semaine prochaine les propres données de ProFarmer, « un magazine de conseil aux agriculteurs ».

Les investisseurs présents sur les marchés agricoles devraient surveiller le contexte monétaire chinois de très près, la dévaluation de la monnaie chinoise à trois reprises la semaine dernière ayant fortement influé sur les cours.

Si officiellement, cette mesure était destinée à donner plus de flexibilité au yuan, personne n’est dupe : un de ses objectifs fondamentaux est de soutenir les exportations chinoises. Une stratégie qui a conduit les marchés US à intégrer la perte éventuelle que pourraient subir des partenaires commerciaux. Un contexte qui aura tout particulièrement pesé sur le marché du soja, dont la Chine est l’un des principaux consommateurs mondiaux.

Au final, vendredi, à la cloture, le boisseau de maïs pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, a terminé à 3,7550 dollars, contre 3,8375 dollars à la fin de la semaine dernière, chutant de 2,15%. Le boisseau de blé pour décembre valait quant à lui 5,1175 dollars contre 5,1575 dollars précédemment, en baisse de 0,78%. Le boisseau de soja pour novembre s’échangeait à 9,1650 dollars, contre 9,6325 dollars auparavant, régressant de 4,85%.

Sources : AFP, USDA

Elisabeth Studer – 16 août 2015 – www.leblogfinance.com

(17 commentaires)

  1. AFP USDA même combat ?? Il va falloir faire une modération de ce genre d’article !!!

  2. Because, l’odeur sui generis !! On ne va pas appliquer la modération uniquement à l’agence syrienne sana !!
    Pour le moment c’est le grand déménagement. Bravo à ceux qui sont à l’origine de ce qui n’est qu’un début de pagaille géante.
    Que l’on envoie directement chez les Anglais tous ceux qui débarquent en Grèce, Italie ou ailleurs.
    (Sauf les catho qui seront les seuls a voir la terre promise polonaise !!:)

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