Hugo Chavez, président du Venezuela, est mort

Après s’être battu depuis juin 2011 contre la maladie, le président vénézuélien Hugo Chavez est décédé mardi 5 mars 2013  à 16h25 (heure locale). Il aura  ainsi succombé au cancer qui le rongeait, son état de santé s’étant aggravé ces dernières heures.

« Nous avons reçu l’information la plus éprouvante et la plus tragique que nous puissions annoncer à notre peuple. A 16H25 (20H55 GMT) aujourd’hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias« , a déclaré le vice-président Nicolas Maduro à la télévision.

Ajoutant que le gouvernement déployait l’armée pour garantir la paix. Ce qui est loin de rassurer entièrement …

Arrivé au pouvoir en 1999, Hugo Chavez avait été réélu pour un nouveau mandat de six ans en octobre dernier, avant d’être à nouveau opéré le 11 décembre à Cuba.  Sans réapparaître en public depuis.

Alors que l’épineuse question de la succession du président défunt se dessine désormais, il n’est pas inutile de noter que lundi, l’ambassadeur vénézuélien à Alger, Michel Mujica Ricardo, avait affirmé pour sa part, lors d’une conférence de presse tenue hier au siège de l’ambassade, que les institutions politiques vénézuéliennes étaient « solides».

Ce dernier rappelant par ailleurs que les tentatives fomentées par certaines parties voulant profiter de l’état du président avaient « été un coup d’épée dans l’eau».

Faisant  fi  des rumeurs propagées ici ou là,  Michel Mujica Ricardo avait tenu à relever  la bonne santé de son pays. Affirmant tout net : « le Venezuela n’est pas isolé». Rappelant également que la nouvelle Constitution votée en 1999 avait mis au cœur de toute ses « armes » institutionnelles, l’application d’une «démocratie participative». Ces grandes lignes du projet politique vénézuélien définissant  selon lui  les marqueurs de la «Révolution bolivarienne».

En décembre dernier, sur le départ pour Cuba  afin de soigner de nouvelles métastases cancéreuses, Hugo Chavez avait fait savoir que Nicolas Maduro ferait un excellent président de la République bolivarienne du Venezuela, si d’aventure il se trouvait dans l’incapacité de conduire son nouveau mandat. Invitant le peuple vénézuelien à voter pour lui.

Sources : AFP, Reuters, elmoudjahid.com

Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com –  5 mars 2013

(17 commentaires)

  1. C’est la tyrannie capitaliste qui doit descendre au caveau

    CHAVEZ est mort.
    L’idiot médiatique vient de perdre un de ses punching-ball. Car l’idiot médiatique a la névrose hargneuse, corseté qu’il est de droits, d’équité et macérant dans sa justice juteuse. Cogner, en fait, c’est son péché mignon! Surtout sur les plus faibles. Cogner de façon virtuelle, s’entend. Dans la vie réelle, il se tient derrière la troupe ! la police ! les hommes de main du patronat ! Et si besoin est derrière les fraternités fascistes qui, comme il le reconnaît lui-même, le « fascinent » ! Il leur trouve, ce chéri un air de rebelle ! De révolutionnaire ! Pourquoi pas de résistant, pendant qu’il y est !
    Voilà le bouclier dont les couleurs varient selon les circonstances, le bouclier derrière lequel s’abrite l’idiot médiatique, animé par une haine froide du prolétariat, et sur lequel est inscrit ceci : partout, toujours, plutôt l’état que le peuple ! Car l’état sait ce qu’il fait et dit, même s’il fait et dit mal, tandis que le peuple, non ! Sauf s’il vote pour le bon état de choses.

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