Alors que les Français ont de plus en plus peur que le montant de leur pension retraite ne soit à terme réduit à une peau de chagrin, le secrétaire général de l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques), Angel Gurria, a appelé dimanche la France à assouplir son marché du travail et à indexer l’âge du départ à la retraite sur l’espérance de vie.
Selon lui, l’Hexagone n’échappera pas à la « règle », prédisant ainsi que les Français devront travailler plus longtemps « comme partout ».
Préconisant même de mettre en œuvre un système qui lierait » l’âge de la retraite à l’espérance de vie automatiquement », sans que cela nécessite une négociation « très difficile » chaque année. De quoi faire tousser bon nombre de syndicalistes, politiques … et salariés.
Si pour lui les réformes mises en œuvre par la France « vont dans le bon sens », Angel Gurria a estimé néanmoins à l’antenne de TV5 Monde et de RFI que Paris « doit aller plus loin ».
Rappelons que depuis la réforme des retraites de 2010, la durée d’assurance requise pour bénéficier du taux plein est fixée, génération par génération, l’année de leur 56ème anniversaire, en fonction des gains d’espérance de vie à 60 ans, calculée à partir des projections de l’Institut national des statistiques (Insee). But affiché : maintenir constant au fil des générations le rapport entre la durée d’assurance requise pour bénéficier du taux plein et la durée moyenne passée à la retraite.
En tout état de cause, de tels propos raviront les compagnies de placement en épargne retraite, telles notamment Malakoff Mederic, dirigée par un des frères de Nicolas Sarkozy.
Sources : TV5, Le Monde, RFI, AFP, Capital
Elisabeth STUDER – www.leblogfinance.com – 18 mars 2013
Ce qui signifie que les salariés partiront bel et bien à 70 ans à la retraite en 2050. Cela pose de fait un problème majeur : Si les seniors restent accrochés à leur poste aussi tard, ce sont les jeunes actifs et les jeunes diplômés qui en pâtiront (qui en pâtissent déjà ? 24 % de chômage chez les jeunes…). Ils devront alors cumule r des emplois précaires, des stages, des formations, allonger leurs durées d’études pour bénéficier de cours supplémentaires et entrer plus tard sur le marché du travail et donc partir en retraite encore plus tard etc. C’est un cercle vicieux…
L’espérance de vie a baissé en France en 2012
L’Institut de veille sanitaire a recensé un pic de mortalité durant l’hiver 2011-2012 en France. Cela a-t-il eu des conséquences sur l’espérance de vie des Français? Il semblerait que oui.
La rigueur de l’hiver 2012
Entre novembre 2011 et mars 2012, l’Institut de veille sanitaire a recensé une hausse de la mortalité en France. Le pic se situe durant les 6 semaines de «grand froid» de l’hiver. Résultat: +13% de décès, soit 6000 défunts de plus par rapport aux années antérieures, tous âges confondus.
Cependant parmi eux, l’Institut a recensé:
– 2900 personnes âgées de 85 à 94 ans, soit une hausse de 18% par rapport à l’année précédente,
– 1000 personnes de plus de 95 ans, soit + 31%.
Cette fois, les régions les plus touchées étaient situées au sud de la France. Tandis que dans les années précédentes, les pics de décès étaient plutôt recensés dans le Nord-Ouest et le Languedoc-Roussillon.
Les raisons de la surmortalité
La France n’est pas la seule à avoir fait ce constat. Nos voisins européens qui ont connu la même vague de froid (Suède, Belgique, Espagne Portugal) ont enregistré une tendance similaire.
Pour l’INVS, ce pic de mortalité est dû à la concomitance de plusieurs phénomènes:
– le grand froid qui a sévit, notamment entre le 6 février et le 18 mars 2012,
– la grippe saisonnière, qui elle-même a connu un pic à cette période,
– les autres épidémies d’hiver comme la gastro-entérite ou les maladies respiratoires.
Tout cela fragilise beaucoup les personnes âgées et peut entraîner le décès des plus vulnérables. Ce qui n’est pas exceptionnel, puisque l’Institut avait déjà noté un pic similaire durant l’hiver 2008-2009, au cours duquel les mêmes causes avaient produit à peu près les mêmes effets. Reste à évaluer l’impact réel de chaque facteur, pris individuellement.
L’espérance de vie se rétracte
Autre conséquence de ce pic de mortalité, le bilan démographique français en 2012, récemment publié par l’Insee. Premier constat, la population française continue de croître, mais moins vite en 2012 que durant les années précédentes:
– la population française comprend 300.000 personnes de plus, soit +0,47%, le taux le plus faible depuis 10 ans,
– la France compte désormais 65,8 millions d’habitants (Outre-mer compris).
Second constat, après des années de progression, l’espérance de vie se rétracte:
– 84,8 ans pour les femmes au lieu de 85 ans en 2011,
– stagnation pour les hommes à 78,4 ans.
Quant au vieillissement de la population, il se poursuit lentement mais sûrement:
– les personnes âgées de 65 ans et plus représentent désormais 17,5% de la population: + 0,4% par an,
-1 Français sur 10 a au moins 75 ans.
– Du côté des assurances complémentaires santé, ces évolutions démographiques ont un impact très important. Car leur rôle dans les différentes prises en charge (santé mais aussi prévoyance, dépendance dommages corporels ou décès) sera au centre des arbitrages en matière de protection sociale au cours des prochaines années.
http://www.lefigaro.fr/assurance/2013/01/29/05005-20130129ARTFIG00440-l-esperance-de-vie-a-baisse-en-france-en-2012.php
Autre élément à prendre en compte :
les maisons de retraite manquent de personnel. Pour optimiser leurs couts , elles envoient leurs « résidents » se faire opérer … ce qui arrange bien chirugiens et spécialistes.
pendant ce temps, les résidents paient leur palce en maison de retraite sans en reduisant ine de rien la charge de travail des aides soignants.
Les chirurgiens en vont à qui mieux mieux pour opérer des personnes parfois très agées …. lesquelles ne resistent pas toujours à suite des anesthésies – parfois répétées – et manque de suivi medicaux , sachant que là aussi, il faut rentabiliser la place en clinique …
d’ou une hausse potentielle de la mortalité … mine de rien …
Pourquoi l’espérance de vie en bonne santé diminue-t-elle ?
L’augmentation de l’espérance de vie est souvent considérée comme le marqueur essentiel des résultats positifs du progrès dans la société. C’est l’argument majeur que l’on oppose à ceux qui critiquent la civilisation occidentale. Or, voici qu’une notion assez nouvelle remet en cause l’évolution indéniablement positive des pays développés dans ce domaine. Il s’agit de la notion de « durée de vie en bonne santé ». Pas facile à définir, certes. Mais les critères deviennent de plus en plus précis et efficaces avec l’indicateur baptisé « Espérance de vie sans incapacité » (EVSI). Elle désigne une vie sans limitations des fonctions essentielles telles que les aptitudes à se déplacer, se nourrir, se vêtir. Une absence de dépendance majeure en somme. Or, l’utilisation de cet instrument donne des résultats surprenants.
Le dossier consacré à ce sujet dans le magazine Science et Vie de juin 2013 qui vient de sortir dans les kiosques se révèle particulièrement alarmant. Même pour la France, pays champion de l’espérance de vie et toujours détenteur du record du monde avec les 122 ans de Jeanne Calment. Mais aujourd’hui, la mesure de l’évolution de la part de la vie que l’on peut espérer passer en bonne santé affiche une forte baisse. Ainsi, elle est de 74% pour une femme qui naît aujourd’hui alors qu’elle était de 77% en 2004. Ainsi, elle pourrait passer 22 ans de sa vie avec des incapacités contre 15 ans et demi si elle était née en 2004. Plus la vie s’allonge, plus elle se passe en mauvaise santé. Ce phénomène, s’il se confirme et ne s’inverse pas pourrait poser de nombreux et graves problèmes aux sociétés développées. Ni prévu ni anticipé, il touche en premier les baby-boomers âgés aujourd’hui de 46 à 64 ans.
S’il était confirmé, quelles serait les causes d’un tel phénomène ?
Touche-t-il de la même façon toutes les classes sociales ?
Faut-il incriminer un système de santé qui est plus axé sur la prolongation de la durée de vie que sur le maintien d’une bonne santé ?
Quelle part de ce phénomène peut être attribuée aux évolutions des modes de vie et des pratiques à risque comme la consommation de tabac et d’alcool ainsi que la sédentarisation et la mauvaise alimentation ?
http://www.franceculture.fr/emission-science-publique-pourquoi-l%E2%80%99esperance-de-vie-en-bonne-sante-diminue-t-elle-2013-05-31
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