Intox, simple constat réaliste ou inquiétude voire alarme face à une situation désespérée ?
Quoiqu’il en soit, la directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde a estimé vendredi que la dette publique accumulée par les pays riches s’approche des niveaux atteints en « temps de guerre ».
Ajoutant que cet « obstacle » ne pourra être surmonté qu’en empruntant « un chemin étroit ».
En tout état de cause, des propos tenus alors que le lobby militaire pourrait bien faire prochainement son entrée à la Maison Blanche et que le déficit de la Grèce a été largement imputé par des dépenses au profit de grands groupes allemands tels que ThyssenKrupp et Thalès… Ne rêvons pas … La croissance mondiale pourrait désormais être tirée par des achats d’armement … ce ne serait pas la première fois … Sous fond de fortes odeurs de pétroles et de conflits en vue d’obtenir la suprématie sur les ressources du sol et du sous-sol … Un scénario bien rôdé …
« Le plus grand obstacle sera sans doute l’immense héritage légué par la dette publique qui atteint maintenant en moyenne 110% (du produit intérieur brut, ndlr) dans les pays développés, quasiment un niveau de temps de guerre », a ainsi déclaré à Tokyo la présidente du FMI, s’exprimant devant les représentants des 188 Etats-membres du Fonds, réunis en assemblée plénière.
Selon les prévisions du Fonds Monétaire International, la dette publique devrait dépasser 110% cette année dans les pays développés et 113% en 2013.
D’après Mme Lagarde, s’attaquer à cette dette avec une croissance atone sera « incroyablement difficile » et nécessite de trouver « le bon rythme » de réduction des déficits. « C’est un chemin étroit, probablement un long chemin et pour lequel il n’existe pas de raccourcis », a-t-elle par ailleurs estimé.
Appelant au final à réformer un système financier. Elle considère en effet qu’aujourd’hui il « n’est toujours pas plus sûr » qu’au moment de la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en 2008, laquelle avait déclenché la crise financière.
« Les excès continus et les scandales montrent que la culture n’a pas réellement changé », a-t-elle poursuivi.
Fait notable, elle estime que le système « est encore beaucoup trop complexe » et que « les activités sont encore trop concentrées dans de grands établissements ».
Ajoutant que le spectre de banques « trop grandes pour faire faillite » (+too big to fail+) continuaient à « hanter » le secteur. Dans une allusion à peine voilée à la « pieuvre » de Goldman Sachs … Il est permis d’espérer …
cqfd …. 🙁
http://french.irib.ir/info/afrique2/item/218682-mali-le-business-de-la-guerre-par-guy-gweth