Le prix du baril a achevé la semaine à son plus haut niveau depuis 9 mois à New-York, dopé par l’espoir que la Grèce trouve enfin une issue à la crise de la dette qui la frappe déjà depuis de nombreux mois.
Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mars aura ainsi gagné 93 cents par rapport à jeudi, s’échangeant à 103,24 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). un niveau qui n’avait plus été observé depuis le 4 mai 2011.
Parallèlement, à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril cloturait à 119,58 dollars, chutant de 53 cents par rapport à la clôture de jeudi.
En tout début de matinée, il avait grimpé jusqu’à 120,70 dollars, son plus haut niveau depuis le 14 juin, redescendant par la suite.
Les investisseurs auront été gagnés par une vague d’optimisme, revigorés par le fait que la Banque centrale européenne (BCE) opère un échange de ses obligations grecques contre de nouvelles auprès du gouvernement d’Athènes.
Le chef du gouvernement italien Mario Monti, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre grec Lucas Papademos se sont par ailleurs dit confiants dans la possibilité de parvenir à un accord lors de la réunion lundi des ministres de Finances de la zone euro.
D’autres facteurs géopolitiques auront permis au cours de maintenir une tendance haussière. Si le dossier iranien demeure sur le devant de la scène, les violences en Syrie font également redouter des impacts sur la production.
A noter également que les inscriptions au chômage ont atteint la semaine dernière leur niveau le plus bas depuis mars 2008 aux Etats-Unis, contexte de nature à raffermir la demande de brut.
Sources : AFP, Reuters