Le cours du pétrole victime des stocks d’essence

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Le prix du baril a cloture en baisse jeudi à New-York.

Raisons principales : une forte chute de la demande d’essence observée outre-Atlantique, alors que les Etats-Unis constituent le premier pays consommateur de brut au niveau mondial.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février a ainsi achevé la journée à 100,39 dollars, chutant de 20 cents par rapport à la clôture de la veille sur le New York Mercantile Exchange.

Parallèlement à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars cloturait à 111,55 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), en hausse de 89 cents par rapport à la clôture de mercredi.

Les investisseurs ont avant tout réagi au rapport – jugé catastrophique – concernant la consommation d’essence, le niveau des réserves demeurant fort important.

Le relevé hebdomadaire des autorités américaines a fait état d’une hausse marquée des stocks d’essence (+3,7 millions de barils) aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 13 janvier.

Par rapport à la même période de l’année dernière, la demande de carburant a reculé de 6,1%.

Pourtant la journée avait bien commencé. Le pétrole avait même ouvert en forte hausse, boosté par le net recul des inscriptions au chômage.

Ces dernières ont en effet la semaine dernière la plus forte baisse observée en plus de six ans, tombant à leur niveau le plus faible depuis avril 2008. Un recul aussi important n’avait été anticipé par les analystes.

Parallèlement, l’indice de l’antenne locale de la banque centrale américaine (Fed) indique que l’activité manufacturière de la région de Philadelphie s’accélère en janvier, et ce, pour le deuxième mois consécutif. L’indicateur affiche même son niveau le plus élevé depuis octobre.

Néanmoins, la tendance demeure haussière, les marchés redoutant que l’Iran ne décide de bloquer le détroit d’Ormuz, voie on ne peut plus stratégique de transit du pétrole.

Sources : AFP, Reuters